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Mort de Nahel à Nanterre : les violences ont fait bondir la pollution en Île-de-France

Suite aux violences urbaines, un taux anormalement élevé de particules fines a été enregistré. [©Stéphanie LECOCQ/REUTERS]

L'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France (Airparif) a annoncé, ce jeudi 29 juin, avoir enregistré dans la matinée un taux élevé de concentration de particules fines dans l’air, à la suite des violences survenues dans la nuit après la mort du jeune Nahel tué à Nanterre.

Une situation qui semble depuis s’arranger. Au lendemain d’une nuit marquée par de nouvelles violences urbaines après le décès du jeune Nahel à Nanterre, la qualité de l’air en a été impactée, avec un taux anormalement élevé de particules fines dans l’air, a alerté l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France (Airparif) ce matin.

En effet, dans le détail, Airparif a indiqué dans ses prévisions que des niveaux importants de particules fines nommées PM10 et PM2.5 ont été observés quelques heures seulement après les heurts en Ile-de-France.

«Cette hausse sur la région est principalement liée aux émissions en lien avec les émeutes», a affirmé l’observatoire sur Twitter, contrairement aux retombées des feux canadiens qui restent faibles.

Des risques pour la santé ? 

Cela s’explique par les nombreux tirs de mortiers, mais aussi les incendies qui ont amené à la combustion de plusieurs matériaux. Les particules fines ont été émises par réaction chimique, notamment «à partir de gaz précurseurs présents dans l’atmosphère», a précisé l’observatoire.

Si, pour le moment, elles ne présentent pas de réel danger pour la santé, sur le long terme elles peuvent toutefois être à l’origine de problèmes cardiovasculaires, mais aussi neurologiques. Néanmoins, «les concentrations vont diminuer au cours de la journée», a tempéré l’observatoire.

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