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JO 2024 : perquisitions sur plusieurs sites dont le comité d'organisation

A quatorze mois des Jeux olympiques, aucune annonce d'enquête judiciaire visant le comité n'était connue à ce jour. [Emmanuel DUNAND / AFP]

Une perquisition a eu lieu ce mardi 20 juin au siège du comité d'organisation des Jeux olympiques 2024 (Cojo) à Saint-Denis, ainsi que sur plusieurs autres sites.

Le comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris-2024 a été soumis à une perquisition, qui a commencé dans la matinée ce mardi 20 juin, dans les locaux de l'organisation située à Saint-Denis, a appris l'AFP, informée par le Cojo (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques) lui-même. D'autres sites ont été visés par la même procédure. 

Pour l'instant, aucune précision n'a été donnée concernant le motif de la procédure. A quatorze mois des Jeux olympiques, aucune annonce d'enquête judiciaire visant le comité n'était connue à ce jour.

Le Cojo «collabore pleinement avec les enquêteurs pour faciliter leurs investigations», a ajouté l'organisation. La perquisition a été confirmée par une source proche de l'enquête.

La Cour des comptes publiera très bientôt un rapport

Les perquisitions ont été menées par l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales), ainsi que par la BRDE (Brigade financière de la police judiciaire parisienne).

La Cour des comptes doit publier très prochainement un rapport sur le Cojo, constitué sous forme d'une association loi 1901, après avoir suivi le comité de très près.

En avril 2021, deux rapports de l'agence française anti-corruption (AFA) sur l'organisation des JO, consultés par l'AFP, avaient alerté sur des «risques d'atteintes à la probité» et de «conflits d'intérêts», égratignant l'image des JO «exemplaires» véhiculée par Tony Estanguet, patron du Comité d'organisation.

Ces deux rapports initiaux livrés début 2021 sont consacrés au Comité d'organisation (Cojo) lui-même et à la Solideo, la société qui doit livrer les ouvrages pour les Jeux. 

Les inspecteurs de l'AFA ont estimé que la procédure générale relative aux achats est «imprécise et incomplète», et soulignent qu'il existe «parfois des situations de potentiels conflits d'intérêts non maîtrisés»

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