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Tremblement de terre en France : voici les zones les plus à risque

Pour protéger sa population , la France applique la réglementation parasismique et la sismicité ne se répartit pas de manière uniforme sur le territoire métropolitain. [THIBAUD MORITZ / AFP]

Pour protéger les vies humaines contre un séisme, la France applique la réglementation parasismique. Celle-ci vise à classer les départements selon leur zone de sismicité. Panorama des zones les plus à risque.

Des régions sous surveillance. Ce vendredi 16 juin, l’Ouest de la France a été touché par un séisme inédit et traumatisant provoquant des dégâts matériels. Parmi les zones les plus impactées on retrouve les départements de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres.

La secousse, d’une magnitude de 5,3 à 5,8 selon le Réseau national de surveillance sismique (Renass) et le Bureau central sismologique français (BCSF), s’est produite aux alentours de 18h et, comme l’a affirmé le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein sur CNEWS ce lundi matin, plus de 200 personnes sont à reloger puisque leurs habitations sont devenues «inhabitables».

Pour protéger la population contre un éventuel séisme, la France applique la réglementation parasismique et la sismicité ne se répartit pas de manière uniforme sur le territoire métropolitain. En effet, le site gouvernemental Géoportail propose une cartographie avec cinq zones de sismicité. Celles-ci peuvent aller de très faible à forte. Ce «zonage» est issu d’un calcul probabiliste basé notamment sur des mesures instrumentales de la sismicité.

Ainsi, si la sismicité est «très faible» particulièrement dans le nord-est, à l’instar de Paris, en Seine-et-Marne, dans ’Eure ou encore en Gironde, elle est «modérée», voire «moyenne», notamment dans le sud-est et une partie du sud-ouest. Seules les Antilles ont une sismicité «forte». 

Parmi les zones à sismicité «modérée», on retrouve les départements de la Vendée, du Maine-et-Loire, de l'Indre-et-Loire, de la Charente-Maritime, de la Charente, de la Vienne et des Deux-Sèvres. En parallèle, quelques départements du sud-est, à l'instar de l'Ardèche et de la Drôme, figurent également en zone «modérée». 

La sismicité dite «moyenne» touche essentiellement les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l'Arriège, des Pyrénées-Orientales, des Alpes-Maritimes, des Hautes-Alpes, de la Savoie, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence.  

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Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)

Dans les zones à sismicité «faible», «modérée», «moyenne» et «forte», les règles de constructions parasismiques sont applicables aux bâtiments. Elles doivent permettre d’assurer une faible probabilité d’écroulement du bâtiment pour un niveau d’agression sismique de référence et de limiter les dommages subis.

Toutefois, contactée par CNEWS, la Fondation Architectes de l’Urgence estime qu’«aucun pays n’est prêt» pour un séisme de l'ampleur de ceux qui ont touché la Turquie et la Syrie en février dernier. 

«Aucun pays n’est prêt à quelque chose pareil hormis le Japon. Je ne crois pas qu’un pays, même la France, soit capable d’encaisser un séisme d’une telle ampleur sans enregistrer des lenteurs (dans les réactions, ndlr). Ce n’est pas possible», assure l'ONG.

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