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Parti communiste : une fin de Congrès national en plébiscite pour Fabien Roussel ?

Fabien Roussel devrait être réélu comme secrétaire national. [Nicolas TUCAT / AFP]

Le Congrès national du Parti communiste français se termine lundi 10 avril à Marseille, après un week-end qui a fait des vagues. Fabien Roussel devrait y être conforté.

Le Parti communiste français clôt son 39e Congrès national ce lundi 10 avril à Marseille, avec une dernière journée laissant place au vote des délégués pour désigner son secrétaire national.

Fabien Roussel devrait, sauf énorme surprise, être réélu, avant de prononcer le discours de clôture. En janvier, son texte initial d’orientation avait en effet obtenu l’approbation de 82% des adhérents (contre 18% pour celui de Pierre Laurent, à qui il avait succédé en 2018). Certaines modifications y ont été apportées et il apparaît improbable que les délégués ne suivent pas l’avis écrasant des adhérents, en ne plébiscitant pas la liste du récent candidat à la présidentielle.

Celui-ci a mis le feu au poudre lors de ce Congrès, en estimant quelques jours auparavant que l’alliance des gauches, sous le regroupement Nupes, était «dépassée». Lors du discours marquant le début du rassemblement, vendredi, il avait intimé à La France insoumise, dont Manuel Bompard avait demandé aux militants communistes de «clarifier» leur position, de se «mêler de leurs affaires». De quoi marquer son territoire, en pointant que le PCF devait pouvoir exprimer ses idées plus librement au sein de la Nupes.

Des listes alternatives contre Fabien Roussel ?

Après avoir rencontré Manuel Bompard samedi, qui était présent au Congrès en tant qu’invité, Fabien Roussel a finalement plaidé pour «enrichir nos relations, nous additionner». Une façon de calmer la situation, alors qu’une tribune signée par certains membres ou ex-membres du conseil national demandait à ne pas rejeter la Nupes, seul moyen pour la gauche de s’opposer au gouvernement. Il a également été pointé qu’une ouverture vers le centre-gauche et Bernard Cazeneuve, dans le but de former une nouvelle alliance, était impensable.

Pas de quoi remettre en question la place de Fabien Roussel à la tête du Parti communiste français, même si ces écarts de point de vue pourraient lui valoir l’opposition d’une ou plusieurs listes alternatives demain lors du vote.

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