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Congrès d’Horizons : Édouard Philippe réunit ses troupes ce samedi pour préparer l'avenir

Avec ce congrès, le parti de l'ancien Premier ministre entend tracer sa ligne politique avec ses partenaires de la majorité. [LOIC VENANCE / AFP]

Dans un climat social tendu en raison de la contestation contre la réforme des retraites, le parti Horizons organise son congrès ce samedi 25 mars au parc floral de Paris. L’occasion pour ses élus et adhérents de discuter de la stratégie politique à suivre à court, moyen et long terme.

Une réunion «dans un temps politique particulier». Ce samedi 25 mars, Horizons organise son congrès au parc floral situé au coeur du bois de Vincennes, près de Paris. «C’est un moment important pour nous, analyse auprès de CNEWS Thomas Mesnier, porte-parole du parti. Il s'agit du tout premier congrès depuis celui qui avait vu naître la formation à la fin de l'année 2021. L'occasion de réunir à nouveau les cadres, mais aussi les adhérents et les sympathisants».

Lors de cette journée, plusieurs thèmes tels que «l’environnement, les solidarités, l’Europe et l’école» seront abordés autour de tables-rondes, animées par des «figures du parti».

D’autres réunions d’élus seront organisées. Elles auront pour objectif «mandat par mandat et échelon par échelon de travailler et définir sur ce qu’un élu Horizons peut et doit apporter au quotidien».

Enfin, lors d’une Assemblée générale, Edouard Philippe, président du parti qui fédère «environ 20.000 adhérents» prendra la parole. L’ancien Premier ministre devrait revenir sur le contexte social actuel en France, ainsi que sur la ligne qu’Horizons devra, selon lui, prendre, que ce soit à court, moyen et long terme.

Construire avec les «partenaires de la majorité»

Au-delà de réunir des élus, adhérents et sympathisants, le congrès Horizons est l’occasion, selon Thomas Mesnier, de «discuter du projet que nous devons construire avec nos partenaires de la majorité. C’est en parlant avec tout le monde que nous arriverons à élargir notre majorité», a-t-il jugé.

Mardi 21 mars, Edouard Philippe avait mis en garde contre la tentation de «l’immobilisme» après la réforme des retraites, garantie a-t-il dit du «déclassement». L’ancien locataire de Matignon avait prôné à nouveau une coalition afin «d’élargir» la majorité relative avec des Républicains et des «élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes».

Pour rappel, à l’Assemblée nationale, les 27 députés du groupe parlementaire ont rejeté la motion de censure transpartisane. Si le soutien à la réforme des retraites a été unanime au sein de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem et Horizons, ndlr), des discordes s’étaient toutefois installées lors de la niche parlementaire d’Horizons, le 2 mars dernier.

En effet, les députés du groupe avaient retiré leur proposition de loi de lutte contre la récidive en raison notamment de l’opposition des membres de la majorité. «Ca me coûte et ça coûte à mon groupe. J'étais prête au combat, argument contre argument, conviction contre conviction. J'étais moins prête aux coups tordus, je dois vous le dire les amis, aux manœuvres, aux coups de procédure ... Quel gâchis», avait regretté la députée du Val-d’Oise et rapporteur du texte, Naïma Moutchou.

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