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Réforme des retraites : Aurélien Pradié (LR) votera la motion de censure transpartisane

Mi-février, le chef des Républicains Eric Ciotti avait d'ailleurs démis de ses fonctions de son numéro 2 du parti Aurélien Pradié. [ REUTERS/Sarah Meyssonnier/File Photo]

L'ancien numéro 2 du parti Les Républicains et député du Lot Aurélien Pradié a annoncé qu'il votera la motion de censure transpartisane du groupe Liot.

Alors que les motions de censure contre le gouvernement sont soumises au vote de l'Assemblée nationale ce lundi, Aurélien Pradié, député LR du Lot, a annoncé ce lundi sur Europe 1 qu'il voterait cet après-midi la motion de censure transpartisane déposée par le groupe Liot.

«L'heure est grave pour notre pays», a déclaré l'ancien n°2 du parti Les Républicains, précisant qu'«on ne peut pas le laisser se fracturer, il faut rassembler».

«Emmanuel Macron a besoin de cet électrochoc»

Après s'être laissé le temps de la réflexion ce week-end, l'élu LR a pris sa décision. «J'ai pris cette décision en patriote qui ne supporte plus de voir le spectacle d'affaiblissement démocratique, qui pense que la vraie responsabilité c'est de sortir du chaos et de voter cette motion de censure», a-t-il indiqué. Et d'ajouter : «Je pense qu'Emmanuel Macron a besoin de cet électrochoc».

Toutefois, Aurélien Pradié a précisé que ce vote de la motion de censure transpartisane n'engage pas de «projet politique commun» avec les autres oppositions. 

L'élu en a conscience, il va à l'encontre des consignes de son parti en votant cette motion de censure transpartisane. Mais, «je pense que l'heure n'est plus à nos petites guéguerres internes ou aux petites crises d'autorité des uns et des autres», a-t-il assuré à quelques heures du vote. 

D'ailleurs, il ne serait pas le seul député LR à avoir pris cette décision. Selon lui, «peut-être une quinzaine» d'élus de droite s'apprête à voter la motion de censure.

Mi-février, le chef des Républicains Eric Ciotti avait d'ailleurs démis de ses fonctions de son numéro 2 du parti Aurélien Pradié, car il était ouvertement opposé à un pan de la réforme des retraites pourtant soutenue par la droite.

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