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Réforme institutionnelle : Emmanuel Macron reçoit les associations d’élus territoriaux

Emmanuel Macron va recevoir les principales associations d'élus ce lundi 13 mars à l'Elysée, dans le cadre de sa réforme institutionnelle, qu’il souhaite mettre en place au cours de son second mandat.

Alors que la bataille de la réforme des retraites bat son plein, Emmanuel Macron semble déjà penser à la suite. De ce fait, le chef de l’Etat reçoit ce lundi les associations d’élus territoriaux afin d’aborder avec elles son projet de réforme constitutionnelle.

La rencontre avec les associations d'élus sera la deuxième depuis la réélection d'Emmanuel Macron, qui avait entretenu des relations tendues avec elles au cours de son premier quinquennat et ne les avait pas reçues.

Lors d’une audition par la délégation aux collectivités territoriales du Sénat, Carole Delga, la présidente de Régions de France, invitée à cette réunion, avait espéré «plus de clarté» de la part du président de la République quant à son projet.

Un schéma «plus simple»

La réunion du 13 mars intervient également après les craintes suscitées par des propos tenus à la mi-janvier par Stéphane Séjourné. Le secrétaire général du parti présidentiel Renaissance avait annoncé au Figaro la volonté d'Emmanuel Macron de réformer les institutions «après les retraites» et s'était déclaré «favorable à la fin des grandes régions pour revenir à un schéma plus simple et à taille humaine».

Les présidents de région s’étaient rapidement élevés contre cette idée. «Avant de parler de redécoupage, faisons le bilan», avait lancé Carole Delga au Sénat, soulignant qu'une étude de l'Insee avait «démontré que la dynamique économique était beaucoup plus renforcée dans les grandes régions», nées de la réforme territoriale de 2015.

Une nouvelle réunion pour Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a enchaîné les entretiens depuis le début de l’année 2023, dans le cadre de sa réforme des institutions. Au début du mois de février, le chef de l'Etat a déjà reçu son prédécesseur à l'Elysée, François Hollande, lors d'un déjeuner.

Quelques jours plus tard, il s’était entretenu avec Gérald Larcher, le président Les Républicains du Sénat.

Durant son premier quinquennat, le président avait buté sur le Sénat majoritairement à droite, et échoué à faire aboutir une réforme qui prévoyait une dose de proportionnelle dans le mode d'élection des députés, la réduction du nombre de parlementaires, mais aussi la limitation de leur mandat à trois consécutifs.

Durant la campagne présidentielle, outre son soutien à la proportionnelle, Emmanuel Macron avait jugé que le septennat présidentiel serait «un bon rythme», avec des élections législatives «de mi-mandat». Il avait également promis d'ouvrir un «nouveau chapitre de la décentralisation».

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