En direct
A suivre

Réforme des retraites : l'intersyndicale dément la tenue d'une manifestation le samedi 11 mars

Les huit principaux syndicats ont réaffirmé que «mettre la France à l’arrêt dès le 7 mars est et reste une priorité». [Emmanuel DUNAND / AFP]

Dans un communiqué publié ce jeudi 2 mars, l’intersyndicale a démenti la tenue d’une manifestation le samedi 11 et le mardi 14 mars tout en réaffirmant sa volonté de mettre «la France à l’arrêt dès le 7 mars».

Les huit confédérations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont démenti, dans un communiqué en date du jeudi 2 mars, une information du Parisien annonçant l’organisation d’une manifestation le samedi 11 et le mardi 14 mars 2023.

«L’intersyndicale a pris connaissance de l’article du Parisien, paru ce jour, intitulé : «Réforme des retraites : vers une manifestation le samedi 11 mars». Elle dément que d’autres dates, comme le 11 et le 14 mars, soient à l’ordre du jour», écrit l’intersyndicale.

Par ailleurs, les huit principaux syndicats ont réaffirmé que «mettre la France à l’arrêt dès le 7 mars est et reste une priorité» en se disant travailler «pour la réussite massive de cette journée afin que le gouvernement entende et retire son projet de réforme des retraites».

Ainsi, pour les prochaines journées de mobilisation interprofessionnelle, l’intersyndicale a fait savoir qu’elle «se réunira le 7 mars au soir pour discuter des suites».

Vers une grève reconductible à compter du 7 mars ?

Pour la journée du 7 mars, les représentants des fédérations CGT ont appelé ce jeudi les différents secteurs de «monter d’un cran» dans la mobilisation contre la réforme des retraites.

Dans les transports, la journée promet d’être «difficile» pour les usagers. «Après cinq journées de grève et de manifestation interprofessionnelles contre la réforme des retraites, le gouvernement répond par le mépris et continue de vouloir faire passer son projet de loi injuste et brutal [...] Mais la colère va bien au-delà de la réforme des retraites : alors que nous subissons l'inflation, les salaires ne suivent pas et les conditions de travail se dégradent», peut-on lire sur un tract de la CGT RATP.

Si, pour l’heure, les syndicats comptent se concentrer sur la mobilisation du 7 mars, l’option d’une grève reconductible «pour faire reculer Macron et son projet» n’est pas exclue.

En effet, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et, plus récemment, la CFDT-Cheminots ont lancé ces derniers jours un appel à la grève reconductible à partir de ce mardi. Un durcissement du mouvement qui vise à forcer le gouvernement à faire une marche arrière sur sa réforme.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités