La cote de popularité d'Emmanuel Macron s'est affaissée de deux points en février pour atteindre son plus bas niveau depuis trois ans, avec 32% de Français satisfaits de son action, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
Une actualité politique qui lui desserre. Un sondage Ifop pour nos confrères du JDD révèle que 32% des Français sont satisfaits de l’action d’Emmanuel Macron. Une popularité en baisse de deux points par rapport à la précédente enquête. Cette cote n’a jamais été aussi basse pour le chef de l’État depuis trois ans.
Pourtant posté soigneusement à distance des débats sur une réforme des retraites qu'il a initiée, Emmanuel Macron essuie les plâtres d'un climat politique et social hostile. En effet, le projet de loi connaît une vive contestation dans la rue, mais aussi dans l’Hémicycle, où les débats ont été houleux lors des deux dernières semaines.
Selon un sondage de l’Institut CSA pour CNEWS, publié le 15 février dernier, 67% des Français sont opposés au projet de réforme des retraites du gouvernement. Pour autant, l’exécutif ne semble pas vouloir revenir sur son texte, qui a pour objectif de repousser l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
La popularité d’Elisabeth Borne en baisse également
Le président de la République a reculé de six points au total depuis la rentrée de septembre et la mise en orbite de son projet sur les retraites, retrouvant ainsi son étiage pré-crise du Covid.
Sa Première ministre n'est pas mieux lotie. En effet, Elisabeth Borne voit sa popularité baisser de 3 points, à 29% d'opinions favorables, son plus bas niveau depuis son entrée en fonctions à Matignon en mai dernier.
La cheffe du gouvernement s’est également retrouvée en première ligne face aux contestataires de la réforme des retraites. Le 13 février dernier, elle avait d’ailleurs appelé à cesser les « invectives » alors qu’un député LFI a qualifié d’«assassin» le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Cette dernière avait également été prise pour cible lors d’une manifestation contre la réforme, organisée à Marseille. En effet, une poupée gonflable, au visage d'Elisabeth Borne, accrochée à une potence en bois, avait été aperçue sur un camion de la CGT.