En direct
A suivre

Affaire McKinsey : quatre perquisitions menées fin janvier chez des dirigeants et anciens dirigeants

Des dirigeants et anciens dirigeants du cabinet de conseil McKinsey ont dû se soumettre à des perquisitions survenues à la fin du mois de janvier. [Lionel BONAVENTURE / AFP]

Dans le cadre de l’enquête sur le financement des campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron, plusieurs dirigeants et anciens dirigeants du cabinet de conseil McKinsey ont dû se soumettre à des perquisitions survenues à la fin du mois de janvier.

McKinsey toujours dans le radar de la justice. Des dirigeants et anciens dirigeants du cabinet de conseil ont fait l’objet de perquisitions à leurs domiciles respectifs, a dévoilé l’AFP grâce à des sources proches du dossier, confirmant une information du Parisien.

Ces opérations concernent des soupçons de financement illégal des campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron, qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête en octobre par le parquet national financier (PNF).

Le parquet national financier refuse de confirmer les 4 perquisitions

Deux informations judiciaires avaient ainsi été ouvertes, dont une première pour tenue non-conforme de comptes de campagne, et une seconde pour favoritisme et recel de favoritisme. Interrogé par l'AFP, le PNF n'a pas souhaité confirmer les quatre perquisitions menées le 31 janvier par les gendarmes de la section de recherches (SR) de Paris.

Ces quatre perquisitions sont survenues quelques semaines après celles du siège parisien de McKinsey et des locaux du parti Renaissance. L’association de financement du parti d’Emmanuel Macron était aussi visée par cette opération.

Pendant la dernière campagne présidentielle, un rapport du Sénat avait suscité de vives polémiques sur l'utilisation des fonds publics au profit de cabinets de conseil et l'opposition avait réclamé une enquête sur un éventuel favoritisme dont McKinsey aurait bénéficié de la part de la majorité macroniste.

«Je ne crains rien», assurait Emmanuel Macron en novembre

Le rapport pointait aussi du doigt un possible montage fiscal des entités françaises de McKinsey, qui leur aurait permis de ne verser aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020.

Selon Mediapart, certains membres du cabinet McKinsey auraient pu œuvrer gratuitement pour la campagne présidentielle victorieuse d'Emmanuel Macron en 2017.

Interrogé en novembre sur ces soupçons, le chef de l'Etat avait affirmé être parfaitement serein : «Je crois que le cœur de l'enquête n'est pas votre serviteur».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités