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McKinsey : ce que l'on sait des perquisitions menées aux sièges du parti Renaissance et du cabinet de conseil

Une perquisition a été menée ce mardi 13 décembre au siège du parti Renaissance. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Des perquisitions ont été menées ce mardi au siège parisien du cabinet de conseil McKinsey et à ceux du parti d'Emmanuel Macron Renaissance et de l'association de financement de Renaissance, a indiqué mercredi le parquet national financier (PNF).

Une nouvelle étape dans l'enquête. Ce mardi 13 décembre, des perquisitions ont été menées au siège du cabinet de conseil McKinsey à Paris, ainsi qu'au siège du parti présidentiel Renaissance, et de l'association de financement de ce dernier. 

Ces perquisitions ont été effectuées dans le cadre de deux informations judiciaires ouvertes en octobre, et conduites par les juges d'instruction. 

La première enquête se porte sur l'intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 du président Emmanuel Macron, élus lors de ces deux scrutins, face à la candidate du RN Marine Le Pen. 

L'autre enquête se penche sur le recours plus général de l'Etat à ces cabinets de conseil, selon plusieurs sources proches du dossier.

«McKinsey confirme la tenue le 13 décembre d'opérations de visite menées par un juge d'instruction au siège de McKinsey France à Paris, a indiqué le cabinet de conseil dans un communiqué, assurant «collaborer pleinement avec les autorités publiques, comme cela a toujours été le cas».

De son côté, le porte-parole de Renaissance Loïc Signor a réagi à ces perquisitions. «Il est normal que la justice enquête de manière libre et indépendante pour faire toute la lumière sur cette question», a indiqué l'ancien journaliste politique, précisant que le parti se tenait à la disposition des juges «pour leur communiquer tout élément utile sur les campagnes mentionnées dans le cadre de leurs investigations». 

Des soupçons de blanchiment aggravé 

Le parquet national financier (PNF) avait ouvert une enquête préliminaire le 31 mars dernier pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Il est reproché au cabinet de conseil un montage fiscal des entités françaises de McKinsey, ce qui leur aurait permis de ne verser aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020. 

Et, de son côté, le parti présidentiel avait été accusé, dans un rapport du Sénat, paru lors de la dernière campagne présidentielle, d'avoir utilisé de l'argent public pour rétribuer le travail de conseil de McKinsey

Dans le cadre de cette enquête, une perquisition avait déjà été menée au siège français du cabinet le 24 mai dernier. 

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