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«Contre l’outrance et le sectarisme» : tout savoir sur ce mouvement de gauche contre la Nupes, lancé par Bernard Cazeneuve

L'ancien Premier ministre souhaite insuffler «un nouvel espoir» à une gauche opposée à la Nupes. [LUDOVIC MARIN / POOL / AFP]

L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé mercredi 1er février à la création d’un «mouvement» afin de rassembler toutes les tendances de gauche hostiles à la Nupes.

L’ancien Premier ministre veut «susciter de nouveau l’espoir». Dans un entretien pour nos confrères du Point, Bernard Cazeneuve a annoncé la création d’un mouvement visant à fédérer les tendances de gauche qui sont hostiles à la Nupes.

S’il ne s’agit pas d’un parti politique à proprement parler, l’ancien locataire de Matignon a appelé à la «fédération de toutes ces forces dans une organisation qui propose et rassemble ceux qui aspirent, par-delà leurs appartenances politiques à gauche, à l'avènement d'une démarche crédible et sérieuse, capable de susciter de nouveau l'espoir».

Une opposition franche à la Nupes

Bernard Cazeneuve a toujours été opposé à l’accord entre le Parti socialiste et La France insoumise au sein de la Nupes. Une alliance qui l'avait même poussé à quitter le PS en mai dernier.

En septembre 2022, l’ancien député de la Manche avait publié un «manifeste» dans le JDD, pour une «autre gauche» qui «rompe avec l’outrance et le sectarisme». Une publication qui avait été signée par «près de 6.000 personnes».

François Hollande a réagi à la création de ce mouvement. Pour l’ancien président de la République, il s’agit ainsi «d’éviter à tout prix la victoire de l’extrême droite» en 2027. Très critique envers le Parti socialiste, ce dernier n’a pas caché sa détermination, «avec beaucoup d’autres, à relever ce défi».

Au-delà de l’annonce du lancement de son mouvement, Bernard Cazeneuve a exprimé son opposition à la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Pour lui, il s'agit d'un texte «injuste» car «il repose sur le report de l’âge légal à 64 ans, qui conduira ceux qui ont travaillé tôt, dans les métiers les plus éprouvants, à devoir travailler plus longtemps et, pour certains d'entre eux, à cotiser quarante-quatre ans plutôt que quarante-trois ans pour une retraite à taux plein» .

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