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Etoiles filantes : qu’est-ce que les Géminides, qui auront lieu dans la nuit de mardi à mercredi ?

Au total, le nombre de météores plongeant dans l’atmosphère pourrait dépasser les 60, voire les 100, par heure. [Erno Berko / NASA]

Le mois de décembre est marqué par une pluie d’étoiles filantes. Il s’agit des Géminides, dont le pic est prévu dans la nuit de mardi à mercredi. Une centaine d’étoiles filantes par heure sont attendues.

Des étoiles plein les yeux. Alors que les températures baissent et les jours se raccourcissent, le ciel nuageux au-dessus de la France sera éclairé, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 décembre, par une pluie d’étoiles filante des Géminides, qui s’étend du 19 novembre jusqu’à la veillée de Noël et dont le pic d’activité est prévu ce soir.

Au total, le nombre de météores plongeant dans l’atmosphère pourrait dépasser les 60, voire les 100, par heure.

Ces particules de poussière proviennent de la constellation des Gémeaux, d’où leur nom (Géminides). En se frottant à notre atmosphère, celles-ci chauffent et se mettent à briller. Jaune pâle ou pastel, la coloration de ces étoiles filantes peut changer en entrant dans l’atmosphère en raison de leur composition.

Si ce spectacle sera visible en regardant vers l’Est, il sera toutefois difficile de l’observer en raison de la météo annonçant un temps couvert et de probables chutes de neige.

Une comète ou un astéroïde ?

Le phénomène des Géminides est très particulier, car il est provoqué par le passage d’un corps parent astéroïde à proximité de la Terre.

«Parmi les pluies de météores dont les corps parents sont connus et étudiés par les météorologues, les Géminides sont les seules à avoir un corps parent astéroïde : toutes les autres ont une origine cométaire», a expliqué la NASA.

Cet objet céleste porte le nom de «3200 Phaéton». Ce dernier «mesure 5,10 km de diamètre, ce qui augmente le facteur «unique». Compte tenu de la quantité de débris que nous voyons, nous nous attendrions à ce que Phaéton soit un corps beaucoup plus grand», a indiqué l’agence spatiale américaine.

Quatre théories ont été imaginées par la NASA, mais aucune d'elles ne «tient la route». C'est pourquoi l'agence spatiale américaine estime que, jusqu'à présent, on ignore s'il s'agit d'un astéroïde ou d'une comète agissant comme un astéroïde, le qualifiant de «mystère». 

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