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Violences faites aux femmes : Julien Bayou «mis en retrait» de la co-présidence du groupe écologiste à l’Assemblée

La cellule interne sur les violences et harcèlements sexuels d'EELV avait été saisie en juillet 2022 de cette affaire. [Thomas SAMSON / AFP]

Julien Bayou, visé par des accusations de violences psychologiques par une ex-compagne, est «mis en retrait de ses fonctions» de co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, a annoncé le bureau du groupe ce mardi soir.

Une «mise en retrait» en attendant les conclusions de l'enquête interne. Au lendemain de la mise en cause de Julien Bayou dans une affaire de violences psychologiques envers une ex-compagne, le député a été «mis en retrait» de la co-présidence du groupe écologiste à l'Assemblée nationale. 

«Le groupe écologiste prend très au sérieux la parole des femmes et le sujet des violences faites aux femmes», a souligné le bureau du groupe dans un communiqué. Et de poursuivre : «Cette mise en retrait ne vaut pas démission» et a été décidée «sans présager des conclusions de cette affaire et pour assurer la sérénité de la rentrée parlementaire». 

Dans l'attente des conclusions de l'enquête interne, Cyrielle Châtelain reste seule présidente du groupe écologiste. 

Lundi soir, la députée écologiste Sandrine Rousseau avait expliqué lors d'une émission de télévision avoir reçu chez elle une femme accusant Julien Bayou de «comportements de nature à briser la santé morale des femmes». La décrivant «dans un état très déprimé», elle avait ajouté que cette femme «avait fait une tentative de suicide quelques semaines après».

La cellule interne sur les violences et harcèlements sexuels d'EELV avait été saisie en juillet 2022 de cette affaire. 

Dans une interview au Figaro cet été, Julien Bayou avait indiqué qu'il allait être interrogé par cette cellule interne, soulignant que cette affaire «ne constitue en rien des violences sexistes ou sexuelles ni des comportements inappropriés envers quiconque». «Il s'agit malheureusement d'une histoire qui se termine dans la souffrance, et d'une rupture qui s'accompagne de menaces à peine voilées à mon endroit et d'une forme d'instrumentalisation», avait ajouté le secrétaire général du parti. 

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