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Orque coincée dans la Seine : son squelette entre au Muséum d'Histoire naturelle à Paris

L'autopsie de l'orque avait été pratiquée le 31 mai, au lendemain de son décès. L'autopsie de l'orque avait été pratiquée le 31 mai, au lendemain de son décès.[© MNHN - C. Dars, A. Lalis, E. Pelle]

Retrouvée morte le 30 mai après avoir passé plusieurs jours coincée dans la Seine, l'orque – qui souffrait de plusieurs maladies – va finir sa vie au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, où le squelette de l'animal va entrer dans les collections. «Une occasion rare et précieuse» pour le musée parisien.

«Des spécialistes du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) ont pu récupérer l'ensemble du squelette de l'animal qui entrera officiellement dans les collections de l'institution», a communiqué le MNHN ce mardi14 juin, expliquant qu'il s'agissait d'«une occasion rare et précieuse pour le Muséum de se procurer le premier squelette complet de l'espèce Orcinus orca».

Le squelette va être dégraissé, nettoyé et inventorié

Cette orque avait été retrouvée morte le 30 mai dans la Seine, où elle était coincée là depuis le 17 mai. Selon la préfecture de Seine-Maritime, qui réfute tout manque de réactivité de l'Etat pour le sauver, l'animal «ne s'était pas nourri depuis plusieurs semaines avant de venir dans le fleuve». Après l'échec de l'opération de sauvetage, la décision avait été prise de l’euthanasier.

Finalement décédée avant même d'être euthanasiée, l'orque avait pu être récupérée, et une autopsie avait été pratiquée dès le lendemain. Une opération menée par l'observatoire PELAGIS, en présence des spécialistes du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), qui ont pu repartir avec le squelette de l'animal. 

«Le squelette récupéré va être dégraissé, nettoyé, inventorié (chaque os sera numéroté) et enfin conditionné pour intégrer la collection des mammifères marins», a ensuite détaillé le MNHN dans un communiqué, qui a cependant précisé que le squelette ne serait pas visible au grand public, mais entre dans les collections «à des fins de recherche».

Une «opportunité de collecte essentielle» pour le musée parisien, qui entend ainsi «enrichir» ses collections. «L'enrichissement des collections scientifiques est nécessaire aux activités de recherche, d'enseignement et de diffusion des connaissances, activités phares du Muséum», pouvait-on lire dans le communiqué.

«Les collections permettent à une communauté scientifique élargie de travailler sur des spécimens avec des technologies modernes, afin d'accroître toujours plus nos connaissances sur la biodiversité et donc mieux la protéger», s'est finalement félicité le MNHN.

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