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Santé : le risque d’AVC et de séquelles est plus grand chez les plus pauvres

Cet écart comparé aux plus aisés s’explique par la différence de «qualité et de rapidité de la prise en charge initiale.» [Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP]

La fréquence et la gravité des accidents vasculaires cérébraux (AVC) seraient plus élevées chez les personnes vivant sous le seuil de pauvreté, d’après une étude publiée ce mercredi 9 février par le ministère de la Santé.

Cette enquête révèle aussi que les personnes appartenant au quart des Français les plus pauvres ont 40% de risque en plus d’être victimes d’un AVC, comparé au quart des Français les plus aisés. Cette analyse, portée par la Direction des Statistiques (Drees) a été réalisée à l’aide de données de 2014 à 2017. 

Par ailleurs, ce risque plus élevé est accentué entre 45 et 64 ans, lorsque «le taux de survenue est presque deux fois supérieur». En revanche, cette différence s’estompe au-delà de cette tranche d’âge, jusqu’à être quasiment nulle à partir de 85 ans.

L’étude montre que les personnes les plus pauvres sont aussi particulièrement touchées par des séquelles graves. Le risque de paralysie de plus de vingt-quatre heures augmente de 22%, et celui du trouble de langage est accru de 11%. 

Cet écart frappant de complications entre les plus pauvres et les plus aisés à la suite d’un AVC s’explique par la différence de «qualité et de rapidité de la prise en charge initiale.»

La Drees explique aussi que le niveau de vie globale impacte l’accès aux «services les plus adaptés» à l’hôpital. Les personnes les plus pauvres auraient «10% de chances en moins d’être prises en charge en UNV (unités neuro-vasculaires).»

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