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Présidentielle 2022 : quelle suite pour la gauche après la victoire de Christiane Taubira à la primaire ?

L'idée d'une union de la gauche pour la prochaine présidentielle semble mal engagée. [ROMAIN PERROCHEAU / AFP]

La victoire de Christiane Taubira ce dimanche à la primaire populaire risque d'aboutir à une énième candidature supplémentaire à gauche à la prochaine élection présidentielle.

A la suite de ce succès, l'ancienne ministre de la Justice, qui avait lancé sa campagne depuis deux semaines, a appelé les autres candidats de son bord politique à «trouver un chemin de façon à rassembler les gauches et leurs sensibilités». 

Si Christian Taubira compte appeler les différents candidats à gauche, elle est déjà consciente de «leurs réticences». 

Une union quasiment impossible 

Malgré cette volonté d'unir la gauche sous une seule et unique candidature, cette idée semble néanmoins utopique. 

En effet, les différentes personnalités inscrites dans la campagne ont d'ores et déjà indiqué ne pas prendre en compte les résultats de la primaire populaire. 

«Elle a enfilé la chaussure qui a été préparée pour elle, je ne suis pas concerné, c'est leur affaire», a réagi le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon sur France 5, ajoutant en avoir «un peu marre des appels téléphonique». 

Sentiment identique du côté des Verts. Invité du 20H de TF1, Yannick Jadot a estimé que la victoire de Christiane Taubira équivalait à «une candidature de plus». 

Un avis partagé par Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire écologiste, qui a estimé, immédiatement après la victoire de Christiane Taubira, que «la situation se compliquait à gauche». Une analyse suivie d'une proposition ironique d'un autre candidat : François Hollande. 

Anne Hidalgo ne lâchera pas 

Alors qu'Arnaud Montebourg a préféré se retirer de la campagne présidentielle en raison de son non-décollage dans les sondages, Anne Hidalgo tend à continuer. 

Estimée à 2% d'intentions de vote, selon le dernier sondage OpinionWay pour CNEWS, la socialiste ne s'est pas sentie «engagée par le résultat» de cette primaire. La maire de Paris en a même regretté la finalité. «Cela aurait pu être un moment de rassemblement de toute la gauche, c'est une candidature de plus», a-t-elle abondé. 

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