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Présidentielle : Pour Christiane Taubira, la Primaire populaire est la dernière chance pour unir la gauche

Christiane Taubira fait partie des 10 personnalités à être en lice pour la Primaire populaire. [Jewel Samad/AFP]

Après avoir pris la parole dans une courte vidéo, annonçant sa potentielle candidature pour l’élection présidentielle de 2022, Christiane Taubira s’est rendue ce samedi 18 décembre à Saint-Denis. Elle a réitéré son soutien à la Primaire populaire.

Durant ce bain de foule au marché de Noël de Saint-Denis et à la Basilique, Christiane Taubira n’a pas donné plus de précision sur sa probable candidature. «Je me donne le temps nécessaire», a-t-elle affirmé.

L’ancienne ministre de la Justice sous François Hollande a tout de même préciser que cette Primaire populaire, organisée par un collectif de la société civile est le «dernier espace pour construire l’union». Pour elle, «cette union est nécessaire, pas pour une candidate ou un candidat, même pas pour la gauche, elle est nécessaire pour le pays».

Ainsi, «la Primaire populaire semble le dernier espace où cette union peut se construire», a assuré Christiane Taubira. «J'ai déjà dit à plusieurs reprises à voix haute le bien que je pense de ce processus démocratique et générationnel. Ses fondateurs ont construit la crédibilité du processus. Ils lui ont donné une autonomie»

10 candidats à la Primaire populaire

Christiane Taubira fait partie des 10 personnalités à être en lice pour la Primaire populaire, qui aura lieu du 27 au 30 janvier 2021. La liste officielle des candidats sera dévoilée le 15 janvier. Pour l’instant, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ont tous les deux refusé de prendre part à cette initiative.

Anne Hidalgo est, elle, favorable à une primaire de la gauche, mais refuse de participer à cette initiative. Il faut préciser que la personne élue durant la Primaire populaire devra soutenir le «socle commun» établi par les membres du mouvement, qui est accessible sur leur site. 

Christiane Taubira l’assure, «l’obligation, morale, politique et éthique de la gauche, c’est de nous dépasser ». Cependant, l’ancienne ministre reste très pragmatique. «Ce n’est pas en 24 heures que moi je vais faire des miracles et faire aboutir ce qui depuis 18 mois piétine», a-t-elle concédé durant son déplacement.

Elle est tout de même «déterminée à porter» sa part afin d’avoir «les moyens d’agir pour améliorer la vie des gens». Elle donne rendez-vous aux personnes qui la soutiennent à la mi-janvier, sans en préciser les raisons.

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