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JO 2024 : la cérémonie d'ouverture sur la Seine encore loin d'être validée

Rien n'est encore tranché concernant la cérémonie d'ouverture des JO 2024. Rien n'est encore tranché concernant la cérémonie d'ouverture des JO 2024. [© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

La cérémonie d'ouverture des JO de Paris de 2024, qui doit se dérouler sur la Seine, continue d'alimenter des négociations serrées entre organisateurs et forces de l'ordre. Le sujet a été évoqué ce mercredi 24 novembre entre Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation des JO (Cojo), et les représentants du Comité international olympique (CIO).

«On ne peut pas prendre le moindre risque mais jusqu'à présent tout ce qu'on entend nous permet de croire que cette cérémonie peut se tenir, ce qui serait une grande première», a tout de même assuré Pierre-Olivier Beckers, membre du CIO et président de la commission de coordination des JO de Paris 2024, ce mercredi, lors de la visite du chantier du village des athlètes.

La sécurité comme principale inquiétude

L'idée de faire défiler les délégations sur des embarcations sur la Seine dans la capitale avec le public sur les quais, soulève encore «de nombreuses questions en termes de sécurité», a de son côté souligné un cadre de la police parisienne. Cette dernière, maître d’œuvre de la sécurité de l'événement, plaide de fait pour une limitation du public, loin des ambitions des organisateurs

De l'autre côté, les organisateurs des JO et la mairie de Paris – soutenus dans leur projet par Emmanuel Macron – souhaitent marquer les esprits avec une «fête populaire», selon les mots de la maire de Paris Anne Hidalgo. Ils ambitionnent de rassembler le plus de monde possible, «autour de 2 millions dans le projet initial».

Pour l'instant, le flou demeure quant à savoir combien de personnes exactement pourront participer à cet événement. Il y a quelques mois, la police parisienne avait fait part de ses réserves lors d'une réunion avec Anne Hidalgo, Tony Estanguet et Michel Cadot, en expliquant vouloir limiter le public à 250.000 personnes, selon une source proche des négociations.

Mais selon l'équipe d'Anne Hidalgo, l'ambition «de rassembler le plus de monde possible» ne faiblit pas, «que ce soit 1 million ou 500.000 personnes». A l'occasion d'un comité interministériel sur les JO organisé la semaine dernière, le Premier ministre Jean Castex a demandé au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin des propositions sur la sécurisation de la cérémonie «d'ici à la fin de l'année». 

Dans tous les cas, il faudra encore attendre puisque la question ne sera pas tranchée avant le prochain conseil d'administration du Cojo, prévu le lundi 13 décembre prochain. Mais si le projet n'est pas remis en cause, malgré les réserves des forces de l'ordre, «les choses peuvent vite changer» relève un proche des négociations, qui estime qu'il «suffit qu'Emmanuel Macron ne soit pas réélu et que le ou la nouvelle présidente change d'avis sur le sujet». 

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