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Présidentielle 2022 : Eric Ciotti candidat à la primaire de la droite

Eric Ciotti serait le troisième candidat déclaré à une primaire de la droite, après Valérie Pécresse et Philippe Juvin. Eric Ciotti serait le troisième candidat déclaré à une primaire de la droite, après Valérie Pécresse et Philippe Juvin.[David NIVIERE / AFP / POOL]

Il pourrait être le trouble-fête d'une primaire de la droite, dont l'organisation n'a, rappelons-le, pas encore été actée. Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a annoncé son entrée dans la course à la présidentielle 2022.

Le représentant de l'aile droite des Républicains a en effet officialisé sa candidature ce jeudi matin, lors d'une interview sur RMC. Sa première apparition en tant que candidat aura lieu samedi, lors d'une grande réunion publique de rentrée, prévue dans sa circonscription, à Levens, en PACA, où plus de 2.000 militants sont attendus.

Sur la ligne de départ d'une éventuelle primaire de la droite, le «Monsieur Sécurité» des Républicains rejoint Valérie Pécresse, présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France, et Philippe Juvin, maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et chef des urgences de l'hôpital Georges Pompidou à Paris, les deux seuls autres candidats déjà déclarés. Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France, candidat à la présidentielle, martèle lui qu'il n'y participera pas.

L'ancien ministre Michel Barnier, ex-négociateur en chef du Brexit pour l'UE, pourrait bientôt sortir du bois. En attendant peut-être Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, et Laurent Wauquiez, patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les trois hommes doivent prochainement lever le voile sur leurs intentions.

Donner de la visibilité à l'aile droite

En l'absence pour l'heure des deux autres poids lourds de l'aile la plus conservatrice de LR (Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau), Eric Ciotti, fidèle de Nicolas Sarkozy, a donc décidé de prendre les choses en main. Si, auprès de Paris Match, il se veut lucide sur ses maigres chances de succès, la gagne ne semble pas être son principal objectif. Lui veut donner de la visibilité au courant qu'il représente, ferme sur la sécurité et le régalien, en vue de la présidentielle d'avril prochain. «Je crois à la victoire de la droite en 2022. Je m’inscris dans ce collectif et je resterai dans ma famille politique», affirme-t-il à Paris Match.

Le président de la fédération LR des Alpes-Maritimes a également sans doute en tête les précédents Manuel Valls, Bruno Le Maire ou encore Arnaud Montebourg : les candidats malheureux des primaires sont très souvent intégrés aux dispositifs de campagne par la suite, puis, en cas de victoire, sont bien placés pour obtenir un portefeuille ministériel...

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