Quatre scrutins qui avaient la forme de tests à quelques semaines des élections régionales et départementales. Ce 6 juin, des élections législatives partielles avaient lieu en France. Étaient concernés le Pas-de-Calais, l'Oise, Paris et l'Indre-et-Loire.
Dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais, la ministre Brigitte Bourguignon (LREM) avait la lourde tâche d'amener la première victoire du parti présidentiel dans une législative partielle depuis le début du quinquennat. C'est chose faite puisqu'elle a défait Marie-Christine Bourgeois (RN) au deuxième tour avec près de 62% des bulletins d'après les résultats dévoilés par la préfecture.
Dans l'Oise, qui votait pour élire le remplaçant d'Olivier Dassault, mort dans un accident d'hélicoptère en mars dernier, le suspens était minime. Arrivé en tête au premier tour avec 58,44% des voix, Victor Habert-Dassault, neveu du précédent député, était grandissime favori. Il a remporté cette élection avec 80,41%% des voix face à Claire Marais-Beuil (RN). Deux échecs en autant de possibilités donc pour le Rassemblement national ce 6 juin.
Une abstention massive
À Paris, les débats se situaient à gauche. Lamia El Aaraje (PS) affrontait Danielle Simonnet (LFI) dans un deuxième tour plus serré au sein de la quinzième circonscription. Aucune des deux n'avait obtenu le soutien officiel de l'écologiste Antoinette Guhl. Avec 18,42% des voix au premier tour, elle aurait pu être la «faiseuse de reine» dans cette élection. Au final, c'est Lamia El Aaraje qui l'emporte avec 56,56% des voix.
Enfin, dans l'Indre-et-Loire, c'est Sophie Métadier (UDI-LR), avec 62,9% des voix, qui remporte la mise face à Murielle Riolet (PS). Elle remplacera Sophie Auconie (UDI), contrainte de quitter son poste à cause de problèmes de santé. Reste à savoir si elle conservera son siège dans un an, lors des prochaines élections législatives en juin 2022.
À noter que ces scrutins ont été marqués par une abstention massive. Comme l'explique France 3 Centre Val de Loire, moins d'un quart des électeurs se sont déplacés pour aller voter. Difficile cependant de savoir si ce désintérêt pour les législatives se ressentira également dans les prochaines élections à venir les 20 et 27 juin prochains.