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Manifestation des policiers : Darmanin, Le Pen, Jadot, Mélenchon... qui sera là, qui sera absent ?

Les policiers doivent se rassembler massivement à Paris, ce mercredi 19 mai. [BERTRAND GUAY / AFP]

Les syndicats ont beau prévenir qu’ils ne veulent «aucune récupération politique», les personnalités de partis de tout bord ont annoncé leur présence, ou absence volontaire, lors du grand rassemblement de policiers, ce mercredi 19 mai à Paris.

Organisé pour réclamer des sanctions pénales plus lourdes contre les agresseurs et les meurtriers des membres de forces de l’ordre, ce rendez-vous, à un mois des élections régionales et un an de la présidentielle, se révèle être un événement très important pour les différents camps politiques. D’autant qu’il concerne la sécurité, un thème qui préoccupe fortement les Français.

Parmi les membres du gouvernement, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a expliqué qu’il se rendrait au rassemblement pour apporter son soutien aux forces de l’ordre, dont il est le «patron». Son collègue de la Justice, Eric Dupond-Moretti, pourrait lui aussi faire une apparition, même si la vivacité des critiques formulées par les policiers à son encontre risquerait d’ajouter de la tension à la manifestation.

Des communistes au RN, mais sans les Insoumis

Les deux ministres y croiseront donc peut-être Jordan Bardella, numéro deux du Rassemblement national, dont les thèmes d’insécurité et d’impunité sont un axe fort de rassemblement pour son électorat. Il représentera Marine Le Pen, qui visitera au même moment un commissariat à Bordeaux mais a assuré que sa formation serait bien représentée. S’y trouvera aussi Fabien Roussel, candidat communiste à la présidentielle, qui met lui aussi l’accent sur la sécurité -qu’il décrit comme une «question populaire»- depuis qu’il s’est lancé dans la course à l’Elysée.

Il ne sera pas le seul politicien de gauche à être présent aujourd'hui. Malgré le côté clivant du sujet dans leurs camps idéologiques, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, et Yannick Jadot, qui pourrait représenter les écologistes à la présidentielle, ont eux aussi prévenu de leur présence. Le premier a expliqué qu’il s’agissait de s’associer aux «revendications portant sur l’amélioration des conditions de travail des policiers» et de s’assurer que la chaîne pénale réponde «efficacement aux violences qui frappent les forces de l’ordre».

A droite, Les Républicains ont affirmé que «la quasi-totalité du groupe (parlementaire)» sera présent. Dans ce contexte très politique, les élus réclameront une «réforme pénale et l’exécution des peines» et apporteront leur soutien «ferme et entier aux policiers».

Ce ne sera pas le cas de Jean-Luc Mélenchon et des Insoumis, qui ont prévenu qu’ils «ne cotiserons pas à l’ambiance générale de surenchère sécuritaire». Le candidat d’extrême-gauche à la présidentielle a ajouté qu’il ne s’agissait que d’une «manifestation pour un cahier de revendications corporatives».

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