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Île-de-France : feu vert pour la construction des nouveaux trains du RER B

Les nouvelles rames du RER B sont particulièrement attendues sur cette ligne très usitée. Les nouvelles rames du RER B sont particulièrement attendues sur cette ligne très usitée.[© Geoffroy Van der Hasselt / AFP]

C'est LA bonne nouvelle qu'on attendait, après de nombreux rebondissements. Ile-de-France Mobilités a annoncé ce mercredi 14 avril que le contrat pour la construction des nouveaux trains du RER B sera bien mené à son terme par le consortium Alstom-Bombardier/CAF.

Un accord a en effet été trouvé pour l'exécution du contrat des nouveaux RER B à partir de 2025, attribué à un consortium associant les constructeurs ferroviaires CAF et Bombardier Transports mais bloqué depuis la reprise de Bombardier par Alstom fin janvier, ont conjointement fait savoir Ile-de-France Mobilités, la RATP et SNCF Voyageurs ce mercredi.

«Les discussions intervenues depuis plusieurs semaines ont permis au nouveau groupe Alstom-Bombardier de prendre connaissance des termes du contrat et de lever leurs inquiétudes, permettant dorénavant au groupement Alstom-Bombardier/CAF de s’engager dans l’exécution du contrat sur la base du marché notifié», peut-on lire dans le communiqué.

«Mise en route du processus industriel»

Une étape particulièrement importante qui marque «la mise en route du processus industriel», indique-t-on chez Ile-de-France Mobilités, qui se réjouit que les prochaines étapes de la mise en œuvre de ce marché colossal de 2,56 milliards d'euros puissent enfin être lancées.

Et l'enjeu est grand, puisqu'il s'agit de construire 146 nouvelles rames, particulièrement attendues pour améliorer la qualité de service du RER B, deuxième ligne la plus fréquentée d'Europe après le RER A. Les premières rames sont attendues à partir de la fin de l'année 2025.

Alstom sous pression

Pour rappel, la multinationale française Alstom – dont l'offre initiale avait été jugée trop chère et n'avait pas été retenue – avait multiplié les recours pour faire annuler le marché remporté par Bombardier. Sans succès. Sauf qu'en rachetant l'entreprise ferroviaire canadienne Bombardier, Alstom avait finalement récupéré le marché du RER B, refusant désormais de l'exécuter.

Considérant l'offre comme étant «inconditionnelle», la RATP et la SNCF avaient donc appelé le nouveau propriétaire de Bombardier à l'exécuter. Ile-de-France Mobilités, qui finance ces fameuses rames, avait même menacé d'introduire dans ses futurs appels d'offres «une clause de loyauté» basée sur le respect des «engagements passés et en cours» des sociétés répondantes.

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