«Ce soir, nous éprouvons une déception, parce qu'il y a des endroits, vous avez cité Lyon à l'instant, où notre propre division interne nous a conduits à des scores extrêmement décevants», a admis ce dimanche soir la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, après l'annonce des résultats du second tour des municipales.
Elle a également estimé que «dans les mois à venir», la République en marche ne pourrait «(se) permettre ce genre de divisions».
Elle faisait notamment allusion à la ville de Lyon, conquise par les écologistes conduits par Grégory Doucet, selon les estimations publiées à l'issue du scrutin, face au dauphin de Gérard Collomb, Yann Cucherat, à qui La République en marche avait retiré son soutien.
Sibeth Ndiaye a toutefois tenté de relativiser la défaite de LREM, soulignant la jeunesse du mouvement: «En 2014 (...) nous n'existions pas. La République en marche est un parti qui existe depuis quatre ans maintenant», a-t-elle dit en pointant, selon elle, la «prime très forte aux sortants» dans ce scrutin.