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Ces politiques qui remettent leur blouse blanche pour combattre le coronavirus

Agnès Buzyn, Thomas Mesnier et Valérie Simonet se mobilisent pour aider les soignants.[Julien DE ROSA / POOL / AFP / YOHAN BONNET / AFP / PASCAL LACHENAUD / AFP]

Avant de se lancer en politique, de nombreuses personnalités ont eu une carrière dans le monde de la santé. Urgentiste, infirmiers, généralistes... Ils ont décidé d'enfiler à nouveau leur blouse blanche pour combattre l'épidémie de coronavirus qui touche actuellement le pays.

Agnès Buzyn

L'ancienne ministre de la Santé et candidate à la mairie de Paris actuellement entre deux tours, hématologue reconnue, aurait demandé à être réintégrée à l'AP-HP, selon les informations du Parisien. En attendant, le Journal du dimanche croit savoir qu'elle a décidé de mettre à profit ses connaissances sur la crise du coronavirus en tenant le rôle de conseillère pour Unicancer, la fédération des centres de lutte contre le cancer. Et ce de manière bénévole.

Jean Rottner

Ancien médecin urgentiste, notamment directeur du pôle de médecine d'urgence Samu-Smur entre 2005 et 2009, le président Les Républicains de la région Grand Est assure au Parisien «donner des coups de mains épisodiques» à ses anciens collègues. Dans une des régions les plus touchées par le coronavirus, il s'assure par exemple de la bonne distribution des masques ou aide à la régulation au Samu.

Thomas Mesnier

Le député LREM de Charente, référent Santé pour le gouvernement, était auparavant médecin urgentiste au centre hospitalier d'Angoulême. Une fonction qu'il retrouve pendant la crise. «Il n'y avait même pas à réfléchir, il était évident qu'il fallait renfiler la blouse, a-t-il expliqué à la radio RCF Charente. Je continue d'assurer mon mandat parlementaire [...], et je ferai un temps plein d'urgentiste.»

Delphine Bagarry

La députée des Alpes-de-Haute-Provence, qui a quitté LREM début mars, a annoncé mettre en veille ses activités parlementaires. «Médecin urgentiste pendant plus de 10 ans, je mets ces compétences au service de la lutte contre le virus», a-t-elle expliqué sur sa page Facebook.

Emmanuelle Fontaine-Domeizel

Dans le cadre de son engagement au sein de la réserve sanitaire, la députée LREM des Alpes-de-Haute-Provence a été envoyée à l'hôpital de Besançon, où elle a travaillé de nuit dans le service de maladies infectieuses. Une expérience qui a permis à l'infirmière de formation d'être «fière de l’ensemble de ces professionnels. Ces héros du quotidien que l’on ne voyait ou ne respectait plus», explique-t-elle au site Haute Provence Info.

Valérie Simonet

Infirmière de formation, la présidente du Conseil départemental de la Creuse a décidé de se porter volontaire pour remplacer ses anciens collègues au front. Elle s'est également dit prête à intervenir dans les ehpad en cas de besoin. «C’est l’esprit de solidarité qui doit primer aujourd’hui», a-t-elle expliqué à La Montagne.

Annie Chapelier

La députée, ex-LREM, du Gard, infirmière-anesthésiste de profession, a proposé ses services à l'hôpital de Nîmes. Avec une petite période d'adaptation après de longues années d'inactivité. «Je réapprends, explique-t-elle à Franceinfo. Il est nécessaire d'être performant pour que, lorsque la vague arrivera et que les besoins des personnels seront urgents et importants, je sois moi-même performante.»

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