Dans une enquête sur le rapport des Français à leur corps, l'Ifop a demandé à des centaines de Français de s'attribuer une note sur le plan strictement physique.
En moyenne, les habitants de l'Hexagone se sont attribués une note de 6,6 sur 10. Près de la moitié des personnes interrogées se sont dites assez satisfaites (49%) ou très satisfaites (9%) de leur physique, près d'un tiers moyennement satisfaites (32%) et 10% non satisfaites, selon l'étude.
Dans le détail, les notes varient selon les régions. C'est dans l'Ouest et l'Est du pays que les habitants se sentent physiquement le mieux dans leur peau, avec 7,1 sur 10 dans le Grand Est et 7 en Bretagne. Globalement, plus ils vivent dans une région proche de la mer, plus ils ont une bonne opinion d'eux-mêmes et ont une note supérieure à la moyenne. Comme dans les Hauts-de-France (6,8/10), en Normandie (6,9), en Paca (6,9), ou encore en Nouvelle-Aquitaine (6,7).
A l'inverse, dans le fond du panier se trouvent la Bourgogne-Franche-Comté (6,2) et l'Occitanie (6,3). Et, surprise : malgré leur réputation de prétentieux, les Parisiens ne s'attribuent qu'une note de 6,4 sur 10, soit en-deçà de la moyenne.
Quand les Français notent sur 10 leur physique (moyenne 6,6) © capture enquête Ifop
Les seniors plus confiants que les jeunes
Mais la géographie n'est pas le seul facteur expliquant ces écarts : les types de profil également. Ainsi, les femmes se donnent généralement une note inférieure aux hommes (6,4 contre 6,9), tout comme les personnes obèses par rapport à celles et ceux ayant une indice de masse corporelle dans la moyenne (5,9 contre 6,9).
6,6/10 c’est la note moyenne que se donnent les Français sur le plan physique
Hommes 6,9
Femmes 6,4
-35ans 6,4
+35ans 6,7
Etude @IfopOpinion pour https://t.co/l7UR8gpY2q https://t.co/9hZIJEdcVE pic.twitter.com/v9B3Fc9dnY— Ifop Opinion (@IfopOpinion) 3 juillet 2019
A noter enfin que les adultes de 50-64 ans (6,9) se notent souvent mieux que les jeunes de 25-34 ans (6,3). Et ce n'est pas si curieux : Le Parisien notait récemment que, selon une étude, le nombre d'interventions de chirurgie esthétique sur les 18-34 ans dépassait pour la première fois celui de la tranche des 50-60. La faute à un effet Instagram ?