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Le mouvement des «gilets jaunes» rappelle une période douloureuse dans la vie de Brigitte Macron

Brigitte et Emmanuel Macron ont fortement réduit leurs apparitions en public à cause de l'hostilité imprévisible des manifestants.[Lionel BONAVENTURE / AFP]

Brigitte Macron vit très mal les violences qui ont émaillé les différentes mobilisations des «gilets jaunes», notamment les attaques envers le chef de l'Etat et son entourage. La Première dame, comparée à Marie-Antoinette, est aussi devenue une cible. De folles rumeurs l'accusent de dilapider l'argent de l'Etat.

Le couple présidentiel a fortement réduit ses apparitions en public, raconte Le Monde dans son numéro paru ce samedi, à cause de l'hostilité imprévisible d'une partie des manifestants. «Depuis le 1er décembre, Brigitte Macron n'a pas franchi les limites du périphérique (...) le président lui-même est peu sorti de l'Elysée. Le ministère de l'Intérieur craint des bousculades, une agression, voire bien pire», rapportent nos consoeurs.

Selon un député LREM, interrogé par le quotidien du soir, Emmanuel Macron «ne sort plus sans se maquiller, tellement il est marqué» par plus d'un mois de contestation. «Il se maquille même les mains.»

«Je connais cette violence et cette vulgarité»

Cette situation rappelle un épisode douloureux à Brigitte Macron, les réactions après sa rencontre avec le président lorsque celui-ci était lycéen et elle, professeure. «Je connais cette violence et cette vulgarité, ce sont les mêmes qui étaient déposées dans la boîte aux lettres de mes parents, lorsque j'ai rencontré Emmanuel.» Mais cette fois, l'hostilité est montée d'un cran avec les nombreux appels à la destitution du président de la République ou l'épisode du pantin à son effigie décapité vendredi à Angoulême (Charente).

Samedi, pour leur sixième journée de mobilisation nationale, des «gilets jaunes» se sont rendus devant la maison d'Emmanuel et Brigitte Macron au Touquet (Pas-de-Calais). A leur arrivée vers 10h, un important dispositif de sécurité était en place, avec des CRS et la Brigade anti-criminalité (BAC), munis de flash-ball. Les manifestants ont tenté de forcer le barrage mais ont été repoussés par des gaz lacrymogènes.

«J'ai l'impression d'être un bouc émissaire, un défouloir», a indiqué, de son côté, Jean-Alexandre Trogneux, le neveu de Brigitte Macron. Propriétaire d'une chocolaterie familiale à Amiens (Somme), il est devenu la cible de «gilets jaunes», subissant des insultes et des menaces.

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