Le siège de son mouvement les Patriotes inauguré à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), voilà Florian Philippot officiellement candidat à la présidence de son parti.
Une élection qui devrait se tenir en février 2018, suite au premier congrès du mouvement.
Et, l'ex n°2 du Front National a d'ores et déjà prévenu : «Si je suis pas élu, j'arrête la politique». Des propos rapportés par Libération ce mardi.
Mais, pour cet ancien de l'ENA, la victoire semble certaine. D'abord parce que ce parti est le sien. Il l'a créé.
Viser les européennes de 2019
Ensuite, parce que il est entouré de ses fidèles comme Sophie Montel et Franck de Lapersonne, qui n'oseront pas briguer la présidence.
Pour autant, Florian Philippot dit vouloir souhaiter d'autres candidatures que la sienne. «C'est la démocratie», argue-t-il.
Si le mouvement présentera ses candidats lors des législatives partielles dans le Territoire de Belfort ou dans le Val d'Oise à la fin du mois de janvier 2018, le véritable horizon pour Florian Philippot, ce sont les européennes de 2019.