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Législatives : Le Parti Animaliste se satisfait d'un résultat «prometteur»

Le Parti animaliste a réuni 1% des suffrages dans 86 circonscriptions. [JOEL SAGET / AFP]

Pour sa première participation à une élection, le Parti animaliste a réuni 1,10% des voix au niveau national, atteignant jusqu’à 2,87% en Haute-Corse.

Derrière l'affiche du chaton se cache le premier mouvement de France qui s'assume comme un parti «monothématique», et concentre son projet politique autour de l'intérêt et du bien-être de nos amis les bêtes. 

Si leur score obtenu peut sembler dérisoire, il en demeure encourageant pour ce mouvement de défense des animaux, qui n’a été fondé qu’en novembre dernier. «C’est un résultat prometteur», a affirmé Nathalie Dehan, porte-parole du parti. «Notre mouvement n’a que sept mois, et en tout, 63.637 personnes ont voté pour nous. Nous n’avons pas à rougir de ce score».

«Une reconnaissance»

A l’occasion de ces élections législatives, le mouvement avait investi 147 candidats, répartis dans 53 départements. Si aucun ne peut prétendre à la députation, cela ne surprend pas la porte-parole, elle-même candidate dans la 3ème circonscription du Rhône : «Nous savions que nous avions très peu de chances, et que passer au second tour, c’était mission impossible».

Mais parmi ces candidats investis, 86 ont dépassé le score de 1% dans leur circonscription, permettant au Parti animaliste de bénéficier d’une subvention publique, qui versera en moyenne 1,42 euros par voix chaque année, et ce pendant cinq ans, au mouvement. «C’est une reconnaissance, qui montre que nous sommes représentatifs d’un électorat. Cela nous permettra d’être présents lors des élections européennes, et de continuer de nous faire connaître au niveau national pour porter la cause animale au niveau politique», a expliqué Nathalie Dehan.

Le parti de défense des animaux semble ainsi se tourner vers les prochaines élections, dans l’espoir de suivre les traces du Parti pour les animaux, un mouvement hollandais qui compte cinq députés et deux sénateurs : «Nous voulons avoir des élus, même si c’est très compliqué pour l’instant. La cause animale est une question politique de société, qui connaît un intérêt croissant de la part des citoyens, et qui doit être portée à l’Assemblée nationale», conclut Nathalie Dehan.

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