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Yoni Palmier, «le tueur de l'Essonne», jugé en appel

Condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans, Yoni Palmier avait fait appel de sa peine. [Benoît Peyrucq / AFP]

Livrera-t-il enfin ses secrets ? Yoni Palmier, surnommé «le tueur de l’Essonne», est jugé en appel à partir de ce mardi 14 mars, à Paris.

En 2015, en première instance, il avait été condamné à la plus lourde peine possible : la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans.

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Aujourd’hui âgé de 39 ans, Yoni Palmier est accusé de l’assassinat de quatre personnes entre novembre 2011 et avril 2012 à Juvisy-sur-Orge, Ris-Orangis et Grigny.

Les victimes, âgées de 35 à 81 ans, avaient toutes été retrouvées mortes, tuées d’une ou plusieurs balles. A l'époque, les enquêteurs avaient établi qu’elles avaient été abattues par le même pistolet. Des témoins avaient, eux, aperçu à chaque fois un motard dans les parages.

Des charges accablantes

Le mystérieux deux-roues avait finalement été retrouvé dans un box loué par Palmier. Une fois interpellé, l’homme avait indiqué où trouver l’arme du crime qui s'avèrera porteuse de son ADN.

Pourtant, si les charges sont accablantes, Palmier a toujours nié au cours de son premier procès avoir tiré sur les victimes. Il a toutefois reconnu son implication pour le premier meurtre, celui de Nathalie D., une jeune femme de 35 ans.

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Au cours de son premier procès, il avait d'ailleurs déclaré : «Pour la famille de Nathalie, ne nous prenons pas la tête, considérons que je l'ai fait. Pour le reste, je ne suis pas responsable». Son procès en appel doit durer jusqu’au 31 mars. 

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