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Affaire Baupin : l'enquête pour agression sexuelle et harcèlement classée sans suite

L'enquête avait été ouverte le 10 mai.[AFP]

L'enquête ouverte en mai 2016 après les révélations d'accusations d'agressions sexuelles et de harcèlement sexuel visant le député écologiste Denis Baupin, a été classée sans suite «pour prescription» même si certains faits étaient «susceptibles d'être qualifiés pénalement», a annoncé lundi le procureur de Paris.

L'enquête avait été ouverte le 10 mai après les révélations dans Mediapart et France Inter de huit femmes, quatre anonymes et quatre élues écologistes, qui dénonçaient les agissements de Denis Baupin. Au total, quatorze femmes avaient témoigné dans les médias.

D'autres femmes avaient ensuite témoigné. «Il apparaît que les faits dénoncés (...) sont pour certains d'entre eux susceptibles d'être qualifiés pénalement. Ils sont cependant prescrits», a indiqué le procureur de la République, François Molins, dans un communiqué.

Ces accusations portées contre l'ex-figure du mouvement écologiste avaient relancé le débat sur le harcèlement sexuel dans le monde politique. Dans la foulée de cette affaire, Denis Baupin avait démissionné de son poste de vice-président à l'Assemblée nationale, tout en conservant son siège de député. Il ne briguera pas de nouveau mandat aux prochaines législatives.

Baupin regrette la prescription de certains faits

Denis Baupin déplore que «la prescription s'appliquant à certaines des accusations constitue une entrave au rétablissement de la vérité alors même que son nom et son honneur ont été bafoués», a indiqué son avocat Me Emmanuel Pierrat dans un communiqué.

 

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