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Tout savoir sur Dylan soupçonné d'être à l'origine de la fausse alerte attentat à Paris

Si les enquêteurs percent peu à peu le mystère de sa personnalité, ils devront surtout établir les liens qui unissent Dylan à son complice présumé « Zakhaev Yamaha », toujours en fuite. Photo d'illustration [AFP]

Interpellé lundi et placé dans la foulée en garde à vue, Dylan, 16 ans, était toujours entendu par les enquêteurs ce mardi. Avec un deuxième hacker toujours non identifié, il est suspecté d’être à l’origine de la fausse alerte attentat qui a nécessité samedi à Paris, le déploiement d’un important dispositif policier.

L’adolescent, actuellement scolarisé en classe de seconde, a été arrêté en toute discrétion au lycée François-Ier de Vitry-le-François (Marne) après avoir été convoqué par l’équipe pédagogique de l’établissement.

Peu d’informations circulent autour de sa personnalité. L’on sait tout de même que l’ado a connu un parcours scolaire chaotique l’ayant poussé à fréquenter plusieurs collèges. «C’est un élève ordinaire qui n’a visiblement jamais réellement fait parler de lui. Il sort de troisième, on est en seconde au lycée, il a acquis des compétences transversales, mais sur le plan de la citoyenneté il a beaucoup à apprendre», croit savoir le maire de Vitry-le-François, Jean-Pierre Bouquet.

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«J'ai fait le pire SWATT»

«Tylers Swatting», comme il se fait appeler sur Facebook, semble avoir une certaine inclination pour la vantardise. Après son appel malveillant, il n’avait pas hésité à se glorifier sur les réseaux sociaux, quitte à dévoiler aux policiers de sérieux indices sur son identité. «J'ai fait le pire SWATT, j'ai fait déplacé [sic] des hélico, le gouvernement, 50 voiture de flics», écrivait-il alors sur son compte Facebook.

Par ailleurs, sa volonté absolue de susciter le «buzz», comme il l’a déclaré au cours de sa revendication dimanche matin à BFMTV, interroge. Elle dénote vraisemblablement d’un trait atypique de sa personnalité que les experts psychologues qui se pencheront sur son cas, ne manqueront pas de déceler. Une chose est cependant certaine, Dylan a développé au fil du temps, de réelles compétences en matière de hacking. Pirater un numéro de téléphone – comme il l’a fait samedi pour celui de l‘église Saint-Leu de Paris – n’est pas à la portée de tout le monde.

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Son complice présumé reste introuvable

Et selon plusieurs de ses amis interrogés par RMC, il aurait déjà été à l’origine d’autres appels téléphoniques du même type, dans différents lycées situés à Draveil (Essonne), Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Gujan-Mestras (Gironde). Si les enquêteurs percent peu à peu le mystère de sa personnalité, ils devront surtout établir les liens qui unissent Dylan à son complice présumé «Zakhaev Yamaha», toujours en fuite.

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