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Essonne : trois femmes préparaient un attentat imminent

Les trois suspectes arrêtées «préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et de surcroît imminentes». [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Trois femmes ont été arrêtées ce jeudi soir aux alentours de la gare de Boussy-Saint-Antoine (Essonne) dans le cadre d'une opération antiterroriste liée à la découverte des bonbonnes de gaz dans une voiture à Paris. Un policier a été blessé par l'une des suspectes. 

Les forces de l’ordre interpellaient trois femmes dans le cadre de l'enquête sur les bonbonnes de gaz découvertes dans une voiture à Paris, lorsque l’une d’elles aurait attaqué un policier avec un couteau, le blessant à l'épaule. Les policiers de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) auraient alors riposté en faisant usage de leur arme, blessant la suspecte au niveau des jambes. Il s'agirait de la fille du propriétaire de la voiture retrouvée à Paris, qui était recherchée par les forces de l'ordre. 

Les trois suspectes «préparaient vraisemblablement» des attaques

Agées de 39, 23 et 19 ans, les trois femmes interpellées étaient «radicalisées, fanatisées», a révélé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Elles «préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et de surcroît imminentes», a-t-il ajouté. 

Le ministre a salué «l'action exemplaire et la très belle performance des services d'enquête et de renseignements» dans ce qui a été une «véritable course contre la montre». 

Selon Le Parisien, un message diffusé sur la radio de la police un peu plus tôt dans la journée évoquait un attentat suicide probable dans les gares de Boussy-Saint-Antoine ou d'Evry.

A lire aussi : Affaire des bonbonnes de gaz : la menace terroriste plane

Dans la soirée, le maire de Boussy-Saint-Antoine, Romain Colas, a indiqué que l'opération était désormais terminée et que le calme était revenu. «Il n'y a pas de danger pour la sécurité publique», a-t-il ajouté. Toutefois, des effectifs de la police municipale seront présents à l'entrée des groupes périscolaires vendredi matin, une mesure de précaution «classique». 

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