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Un entrepreneur veut payer les amendes anti-burkini

Rachid Nekkaz a fait fortune dans l'informatique puis s'est reconverti dans l'immoblier avant de se lancer en politique.[DENIS CHARLET / AFP]

Pendant le week-end de l'Assomption, trois femmes portant un burkini ont été verbalisées à Cannes après la validation par la justice d'un arrêté anti-Burkini dans la ville de la Côte d'Azur. Un entrepreneur en immobilier, Rachid Nekkaz, a fait savoir qu'il s'acquitterait de toutes les amendes liées au port du vêtement de bain.

Cet homme d'affaires d'origine algérienne avait déjà créé en 2010 un «fonds de défense de la liberté», destiné à régler toutes les amendes liées au port du niqab (le voile intégral recouvrant le visage sauf les yeux) en Europe. Il aurait déjà payé près d'un millier d'amendes adressées aux femmes voilées sur le territoire français.

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Le burkini au coeur d'une polémique

L'entrepreneur, qui avait déclaré sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, se défend de toute appartenance à un mouvement religieux. «Bien qu'opposé à titre personnel au port du niqab, je considère néanmoins que personne n'a le droit en démocratie d'empêcher une personne de porter l'habit de son choix dès lors que cet abit ne représente pas un danger pour la liberté d'autrui ou la sécurité du territoire», a-t-il déclaré.

Une définition de la liberté qui ne plaît visiblement pas à tout le monde : Nadine Morano s'est empressée de poster un message sur Twitter pour dénoncer l'initiative. 

La polémique autour du burkini a enflé depuis la décision, le 28 juillet dernier, du maire de Cannes David Lisnard d'interdire ce maillot de bain destiné aux femmes musulmanes sur les plages. Le week-end dernier, des échauffourées ont éclaté en Corse, sur la plage de Cisco, entre un groupe de personne d'origine maghrébine et des jeunes qui avaient pris en photo des femmes en burkini.  

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