34 chiens, un Malinois et un Berger allemand, spécialisés dans la recherche d'explosifs et d’armements descendront les Champs-Elysées à l’occasion du 14 juillet. C’est Keops qui portera le fanion.
Pour faire la guerre, les soldats Français peuvent aussi compter sur des chiens. A l’instar de «Keops», le chien qui portera le fanion du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre. Son régiment, implanté à Suippes, dans la Marne compte 542 militaires et 500 chiens. Et le plus sérieusement du monde, l’armée française les considère comme de vrais soldats. Ils ont un numéro de matricule et peuvent être décorés.
C’est qu’ils font la guerre eux aussi. «Keops» était encore il y a peu au front. Avec «Futé», il a combattu en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris. D'autres chiens qui défilaient ce 14 juillet, comme «Halco» et «Sicki», étaient eux stationnés au Liban et en Afghanistan.
Avec ses chiens de guerre, 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre prend part à des missions de reconnaissance, d’investigation et d’intervention en fournissant notamment un appui spécialisé dans la détection et la recherche d’armements, d’explosifs ou de produits stupéfiants. Il est présent de façon continue sur plusieurs théâtres d’opération extérieure et fournit depuis 2015 un appui au profit du commandement des forces spéciales. Crée en 1977, sa devise et «Un contre huit».
Depuis la première guerre mondiale, les chiens militaires sont récompensés au même titre que les combattants pour leurs actions héroïques. Lors des prises d’armes, les chiens récompensés portent un plastron adapté sur lequel sont agrafées leurs décorations. À partir de 1915, plusieurs chiens sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918 pour avoir sauvé des Poilus ensevelis dans les tranchées.