En direct
A suivre

Paris : des élus bloquent l’entrée d’un gymnase devant accueillir des réfugiés

Plus d'un millier de migrants ont été évacués de leur campement situé dans le nord de la capitale.[© MATTHIEU ALEXANDRE / AFP]

«Paris a fondé son histoire sur la solidarité et l'accueil des populations opprimées.» Anne Hidalgo, la maire socialiste de la capitale, a pris fortement position ce mercredi.

Sa réaction a fait suite à l'opposition, y compris physique, d'élus LR du 15e à la mise à l’abri de migrants dans un gymnase de leur arrondissement. sont en effet opposés physiquement à la mise à l’abri de migrants dans un gymnase de leur arrondissement. ­Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement, s’est également indignée, soulignant qu’accueillir les réfugiés «est un devoir inconditionnel qui requiert la ­solidarité de tous».

De son côté, l'un des élus en question a assuré «ne pas avoir été prévenu» de cette initiative, et qu’«injecter dans un gymnase, sans préparation, des centaines de personnes, ce n’est pas possible». Quelques heures auparavant, 1 100 réfugiés avaient été évacués du campement qu’ils occupaient à la halle Pajol (18e) depuis un peu plus d’une ­semaine. C'est à cet endroit qu'avait pris place le premier campement important dans la capitale, l'an dernier à la même époque, ce qui avait donné lieu à une évacuation musclée.

Il s’agissait ce mercredi de la vingt-cinquième opération de ce type à Paris ­depuis un an, ce qui représente près de 12 000 personnes prises en charge. Face à cet afflux récurrent, la municipalité parisienne a indiqué en début de semaine que les travaux du futur camp humanitaire avaient d'ores et déjà débuté. Celui-ci devrait accueillir ses premiers réfugiés d'ici au mois de septembre. Sa localisation exacte est encore tenue secrète, mais il devrait voir le jour à proximité de la gare du Nord et du boulevard de la Chapelle. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités