Les quelques 960 000 électeurs de Loire-Atlantique ont donné leur aval, dimanche 26 juin, au transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantiques sur la commune de Notre-Dame-des-Landes.
Une tendance nette, puisque, selon les résulats définitifs, le «Oui» l'emporte avec 55,17 % des suffrages. Promise par François Hollande en février, la consultation locale avait pour but de savoir «ce que veut réellement la population», concernant cette question vieille de cinquante ans.
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Le choix des habitants de Loire-Atlantique ne contraint pas pour autant juridiquement le gouvernement. Mais les opposants ne comptent pas en rester là. En effet, dénonçant une consultation «biaisée» et «illégitime» en raison du périmètre réduit du vote à la Loire-Atlantique, favorable à la construction de l'aéroport, les partisans du «Non» avaient rappelé la semaine dernière qu'ils continueraient à se battre en cas de défaite.
Selon eux, le projet aurait des conséquences néfastes sur l'environnement, Notre-Dame-des-Landes étant située sur une zone humide. Reste, enfin, la question de la libération de la ZAD, occupée par les opposants. Sur ce point, le Premier ministre a avancé qu'en cas de victoire du «Oui», il faudrait «que ceux qui occupent cet espace de manière totalement illégale» soient «évacués».