Une récente étude du cabinet Gallileo, réalisée auprès de 1.900 jeunes en fin de cursus, a permis de cerner à quoi ressemblait le premier job idéal.
Premier enseignement : les étudiants veulent en priorité (59 %) un emploi pour deux ou trois ans pour accéder ensuite plus rapidement à des postes clés dans une autre entreprise. Ce premier travail doit aussi être polyvalent (66 %), à l’ambiance conviviale (51 %). Les diplômés avouent également préférer une rémunération fixe (57 %) à une rémunération variable, qui est plus risquée mais aussi bien plus élevée.
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Côté salaires, les jeunes issus des meilleures écoles de commerce et d'ingénieur tablent sur une rémunération annuelle de 43.519 euros bruts. Dans le détail, signe que femmes et hommes n'ont pas les mêmes chances sur le marché du travail, les étudiants ambitionnent un salaire de 44.218 euros quand les étudiantes pensent pouvoir toucher au maximum 42.252. De même, 42 % des femmes expriment une inquiétude quant au fait de rapidement trouver un premier emploi, contre 23 % des hommes.
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Enfin, la volonté de s'expatrier ne semble plus avoir le vent en poupe, puisque seuls 19 % des jeunes diplômés postuleront exclusivement à l’étranger. Parmi les destinations les plus attractives figurent les Etats-Unis (33 %) et Londres (28 %), bien loin devant l'Asie (13 %). L'Afrique, le Moyen-Orient et l'Amérique du Sud n'attirent que 4 % des jeunes actifs.