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Ile-de-France : adoption des tests salivaires de détection de drogue dans les lycées

La Région va demander aux établissements «d'établir un diagnostic sur la consommation des substances addictives» (photo d'illustration).[FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

La région Ile-de-France a adopté, ce jeudi, le principe controversé de financer des tests salivaires de dépistage de drogue et des éthylotests à destination des lycéens franciliens. Objectif : lutter contre les addictions «source de décrochage scolaire.»

Malgré l'opposition de la gauche et l'abstention du Front National, la Région, présidée par Valérie Pécresse (LR), va demander à chaque établissement «d'établir un diagnostic sur la consommation des substances addictives» et d'identifier les éventuels trafics à proximité des lycées.

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L'Ile-de-France a également adopté la possibilité de détecter les consommations de drogues par le biais d'analyses des eaux usées des lycées, «une détection totalement anonyme» qui donnera «une vision claire et objective» de la consommation dans chaque lycée, a expliqué le goupe MoDem à l'origine de l'amendement. 

Le FN crie à «l'enfumage»

«10% des jeunes d'Ile-de-France fument plus qu'un joint par jour», a affirmé Agnès Evren, vice-présidente chargée de l'Education, affirmant qu'il ne s'agissait «pas d'une politique de suspicion et d'accusation, mais une politique de prévention».

Le FN a dénoncé «un enfumage», le Front de gauche «déploré une stigmatisation caricaturale», et le PS «le rideau de fumée des tests salivaires» et le «rôle de police» donné aux proviseurs. 

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