La préfecture de police indique ce vendredi 29 avril que 24 personnes ont été placées en garde à vue pour des violences après la dispersion du rassemblement Nuit debout par les forces de l’ordre.
«Jusqu’à 3h30, les policiers ont subi des jets de projectiles. On ne dénombre aucun blessé, ni du côté des forces de l’ordre ni de celui des manifestants», précise la préfecture.
L'évacuation de la place de la République a démarré vers 1h30 alors que plusieurs centaines de personnes refusaient de quitter les lieux. Déjà pris pour cibles un peu plus tôt dans la soirée, les policiers «ont à nouveau reçu de nombreux jets de projectiles, provenant notamment d'un bloc en béton découpé au burin et au marteau», explique le communiqué. Dans la foulée, une centaine d'individus «particulièrement virulents» ont forcé le barrage de la police et incendié plusieurs véhicules. Les manifestants se sont ensuite dispersés par petits groupes, mettant en place des barrages «pour empêcher la progression des forces de l'ordre» et dégradant au passage des vitrines et des deux-roues.
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Les gardés à vue feront «l’objet de poursuites judiciaires», poursuit la préfecture de police.
Ces échauffourées surviennent alors que de violents affrontements avaient éclaté plus tôt dans la journée à Paris et dans plusieurs villes en marge des manifestations contre la Loi travail. 24 policiers et gendarmes ont été blessés, dont trois grièvement à Paris, et 124 personnes ont été interpellées.