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Paris : les locations de meublés touristiques bientôt passées au crible

De nouvelles mesures de lutte contre les locations saisonnières pourraient être ajoutées au projet de loi pour une République numérique, cette semaine. [©ISOPIX/SIPA]

Ce serait un renfort de poids. Alors que la mairie de Paris lutte depuis plusieurs mois contre les meublés touristiques, notamment via Airbnb, Anne Hidalgo aurait reçu le soutien de Manuel Valls, selon le JDD. 

Le Premier ministre pourrait peser afin d’introduire des amendements en ce sens dans la loi pour une République numérique, examinée à partir de ce lundi par les Sénateurs. La maire de Paris pourrait ainsi obtenir la généralisation de la perception de la taxe de séjour par toutes les plates-formes de location en ligne, comme le fait Airbnb depuis octobre. Une mesure qui a rapporté 4,6 millions d’euros en 2015, alors que Paris compte aujourd’hui près de 30 000 meublés touristiques.

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Chaque logement loué sur ces sites pourrait aussi être recensé et fiché par la mairie, après vérification du respect de la loi par le propriétaire. Ce «permis de louer», à l’instar de celui que Berlin vient de mettre en place, permettrait ainsi de vérifier que ces plateformes appliquent la durée légale de location touristique, à savoir 120 jours maximum par an. 

«Il s’agit de resserrer les règles, et de renforcer la transparence», souligne Ian Brossat. L’adjoint communiste au logement souhaiterait également que l'amende en cas de fraude, qui s'élève aujourd'hui à 25 000 euros, soit largement revue à la hausse. «Elle n'est pas assez dissuasive par rapport aux profits générés par la location d'un tel bien. Nous souhaitons qu'elle passe à 100 000 euros», indique-t-il. Une telle réévaluation ne pourrait toutefois avoir lieu que dans le cadre de l'examen d'une future loi de finance.
 

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