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Attentats de Paris : Chakib Akrouh était parti combattre en Syrie

Un corps sorti par les policiers après l'assaut de l'immeuble où se trouvaient des jihadistes le 18 novembre 2015 à Saint-Denis [ERIC FEFERBERG / AFP] Un corps sorti par les policiers après l'assaut de l'immeuble où se trouvaient des jihadistes le 18 novembre 2015 à Saint-Denis [ERIC FEFERBERG / AFP]

Chakib Akrouh, Belgo-Marocain de 25 ans identifié comme un des membres des commandos des attentats jihadistes du 13 novembre à Paris, était parti combattre en Syrie début 2013 puis avait rejoint Daesh, a indiqué vendredi le parquet fédéral belge.

Dans un communiqué, la justice belge a confirmé l'identité de Chakib Akrouh, le kamikaze qui s'est fait exploser cinq jours après les attentats dans un appartement de Saint-Denis (nord de Paris), et les détails annoncés jeudi soir par le parquet de Paris.

Originaire de la commune bruxelloise de Molenbeek, Chakib Akrouh avait été condamné par défaut à cinq ans de prison par le tribunal correctionnel de Bruxelles le 29 juillet 2015 pour avoir "participé aux activités d'un groupe terroriste entre le 30 novembre 2012 et le 15 février 2015", a précisé le communiqué.

Les auteurs et suspects des attentats de Paris  [S.Blanchard/V.Breschi/A.Bommenel, sr/sim/abm / AFP]
Photo ci-dessus : les auteurs et suspects des attentats de Paris

Ce procès d'une importante filière djihadiste syrienne avait vu Abdelhamid Abaaoud, l'organisateur présumé des attentats de Paris, condamné à 20 ans d'emprisonnement.

Selon le parquet belge, Chakib Akrouh était parti le 4 janvier 2013 de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem pour la Turquie, après avoir réservé un aller simple pour Istanbul.

"L'enquête avait ensuite démontré sa présence en Syrie depuis janvier 2013, où il avait rejoint les rangs de la katiba (ndlr: unité combattante) Al-Muhajirin, puis l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)", ancien nom de Daesh, indique le communiqué.

Vue exrérieure en date du 18 novembre 2015 à Saint-Denis de l'immeuble dans lequel étaient retranchés des jihadistes dont Hasna Ait Boulahcen, soupçonnée d'avoir actionné son gilet d'explosifs lors de l'assaut  [JOEL SAGET / AFP]
Photo ci-dessus : vue exrérieure en date du 18 novembre 2015 à Saint-Denis de l'immeuble dans lequel étaient retranchés des jihadistes dont Hasna Ait Boulahcen, soupçonnée d'avoir actionné son gilet d'explosifs lors de l'assaut

Le parquet de Paris a fait savoir jeudi que le jihadiste avait été identifié par la comparaison "entre le profil génétique extrait sur le kamikaze" décédé durant l'assaut policier du 18 novembre en banlieue parisienne "et celui de la mère de Chakib Akrouh".

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