Les tarifs vont augmenter dans une partie des parkings souterrains parisiens, mais ils seront aussi plus flexibles.
"Payer le prix juste". C’est sous ce slogan que la municipalité doit présenter mardi au Conseil de Paris une délibération sur le réaménagement des tarifs dans les parkings souterrains. D’ici un mois, les automobilistes de la capitale pourront payer leurs places au quart d’heure (1,10 euro) dans vingt-huit d’entre eux. Par exemple, pour une heure et quart, ils devront ainsi s'acquitter de 5,50 euros au lieu de 8 euros auparavant pour deux heures.
En contrepartie du manque à gagner pour les concessionnaires, la tarification à l’heure va augmenter de 9 % en moyenne (au maximum 4,40 euros). "Dans leur grande majorité, les Parisiens profiteront d’une baisse des prix", assure Christophe Najdovski, l’adjoint EELV aux transports. "Dire le contraire relève de la malhonnêteté intellectuelle", enfonce-t-il, en référence à Nathalie Kosciusko-Morizet qui critiquait cette mesure il y a peu.
Une initiative appliquée dans une cinquantaine de parkings
En parallèle, des tarifs préférentiels seront mis en place, notamment pour les «petits rouleurs» (moins de quatre sorties par mois), les véhicules propres, les vélos, les deux roues motorisés. Cette démarche est liée à la loi Hamon sur la consommation, entrée en vigueur depuis juillet. Une cinquantaine d’autres parkings de Paris ont ainsi anticipé cette mesure et appliquent d'ores et déjà les nouveaux barèmes.
Par ailleurs, en janvier dernier, c'était les prix des stationnements en surface qui avaient été revus à la hausse par la mairie. Le passage obligatoire par l'horodateur avait également été étendu jusqu'à 20h le soir et durant le mois d'août. En 2013, une société avait testé le paiement du stationnement à la minute dans une dizaine de parkings souterrains de la capitale.
