En direct
A suivre

L'accueil des réfugiés s'organise en France

Les premiers migrants en provenance d'Allemagne sont arrivés à Champagne-sur-Seine Les premiers migrants en provenance d'Allemagne sont arrivés à Champagne-sur-Seine[PIERRE CONSTANT / AFP]

Les premiers réfugiés syriens et irakiens en provenance d'Allemagne sont arrivés en France mercredi 9 septembre en région parisienne.

 

Ils viennent en France pour entamer une nouvelle vie. Plusieurs dizaines de réfugiés syriens et irakiens venant d’Allemagne ont commencé à arriver mercredi 9 septembre. Une cinquantaine a ainsi été accueillie par la Croix-Rouge à Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne). D’autres ont été reçues à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) ainsi qu’à Bonnelles (Yvelines). Au total, un millier d’exilés doivent arriver d’Allemagne d’ici à vendredi soir.

Ces migrants ont été orientés vers la France par une délégation de l’Office français des réfugiés et des apatrides (Ofpra) à Munich, devenue le point de chute,  ces derniers jours, de dizaines de milliers de demandeurs d’asile. Fuyant la guerre et les exactions de Daesh en Syrie et en Irak, ils devraient bénéficier d’une procédure rapide du fait de leur besoin de protection manifeste et obtenir vite le statut de réfugiés.

 

Une procédure rapide

En attendant, pouvoirs publics et collectivités s’organisent pour assurer la logistique face à ces arrivées.  La question de l’hébergement a notamment fait l’objet d’une table ronde interministérielle mercredi 9 septembre à Matignon, tandis qu’une réunion des maires est prévue samedi au ministère de l’Intérieur. Bernard Cazeneuve a d’ores et déjà indiqué que l’État mettrait "à disposition des collectivités l’ensemble des outils et des financements nécessaires" pour gérer au mieux cette situation.

Après des semaines de débat, l’urgence humanitaire que constitue l’accueil des migrants fait aujourd’hui l’objet d’un relatif consensus au sein de la classe dirigeante. Le maire Les Républicains de Bordeaux Alain Juppé a ainsi affirmé "refuser un clivage de la générosité", assurant que "des maires de droite accueilleront". De son côté, le président du Medef Pierre Gattaz a publié une tribune dans Le Monde, affirmant que "les migrants sont un atout pour la France".

 

Relatif consensus

Quelques voix discordantes ont toutefois créé la polémique ces derniers jours, avec notamment les déclarations de deux maires de Rhône-Alpes souhaitant n’accueillir que des réfugiés chrétiens.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités