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SNCF : un tracteur perturbe le trafic dans l'ouest

Un TGV heurte un tracteur: deux blessés légers et trafic très perturbé dans l'ouest [Fred Dufour /AFP ]

Le trafic SNCF revenait progressivement à la normale lundi matin dans l'Ouest, avec encore quelques retards à prévoir, au lendemain de la collision d'un TGV avec un tracteur tombé sur une voie entre Rennes et Laval, a annoncé l'entreprise ferroviaire.

 

"Les trains roulent" mais "les TGV sont toujours détournés par Nantes pour aller en Bretagne et cela jusqu'à midi", parce que "les opérations de remises en état ne sont pas terminées", a affirmé le directeur de l'axe TGV Atlantique, Philippe Mouly, au micro de France Info. Entre 30 minutes et trois heures de retard étaient à prévoir pour certains TGV dans la matinée, a-t-il prévenu.

"Une fois que le TGV et le tracteur seront enlevés, une voie sera disponible et les TGV et TER circuleront en alternance sur cette voie", "sans retard particulier", a-t-il expliqué, estimant que les deux voies affectées seraient dégagées "demain matin".

Le dégagement du TGV est "techniquement beaucoup plus compliqué qu'on ne pensait" et les opérations prennent "plus de temps que prévu", a-t-il souligné, précisant que des débris du tracteur étaient passés sous le TGV et que le rail avait été déplacé.

 

"On a échappé à une catastrophe"

Une porte-parole de la SNCF a indiqué à l'AFP lundi matin que la motrice du TGV avait été relevée. La circulation des trains restera alternée jusqu'en milieu de semaine, sans toutefois perturber la circulation puisque le trafic est réduit en cette période de vacances.

Sept ou huit TGV devraient être détournés dans la matinée, et passer par Nantes, engendrant des retards, mais la reprise du trafic normal devrait se faire vers midi, a-t-elle précisé.

La SNCF va "porter plainte contre la personne qui a mis le tracteur au milieu de la voie", a déclaré un autre porte-parole de la SNCF, Michel Pronost. 

"Le choc a été extrêmement violent. On a échappé à une catastrophe", a souligné M. Pronost, rappelant que deux personnes avaient été légèrement blessées, le conducteur du TGV et une passagère.

 

Un incident qui coûte cher

Au total, "6.000 personnes ont connu des retards importants" à la suite de cette collision, dont 3.500 en gare Montparnasse, a-t-il récapitulé.

Une dizaine de TGV ont été affectés par ces perturbations dimanche, certains ayant eu jusqu'à 6 heures de retard. Le dernier train est arrivé peu avant 04H00 à Paris.

Lundi matin, le TGV Quimper-Paris de 05H32 a pris 1h30 de retard et a dû être détourné par Nantes, en raison du nettoyage de la voie concernée qui est encombrée de débris, selon M. Pronost.

Dimanche en fin d'après-midi, une double rame TGV se dirigeant vers Rennes est entrée en collision avec un tracteur tombé sur la voie, sans son conducteur, apparemment en raison d'un problème technique, à Noyal-sur-Vilaine.

Le tracteur avec remorque "a quitté son champ, dévalé la pente et s'est retrouvé sur la voie", a expliqué M. Mouly.

Cet incident "nous coûte cher" en termes de mobilisation du personnel, de la prise en charge des passagers et à cause des "dégâts considérables" qui ont été causés, a-t-il ajouté. Le TGV doit "être immobilisé plusieurs mois" et les voies réparées, selon lui. La SNCF a offert 500 nuits d'hôtels et 2.500 taxis à la gare Montparnasse, a-t-il détaillé.

Dimanche, le trafic avait également été interrompu quelques heures dans le sud du pays, après l'incendie d'une locomotive d'un train espagnol près de la gare de Lunel (Hérault). 

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