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Le Kalliste, bateau de la Méridionale, débloqué, mais toujours à quai

Le "Kalliste", bateau de la compagnie maritime La Méridionale, à quai, bloqué depuis le 1er juillet par les marins grévistes de la SNCM, à Marseille le 8 juillet 2014 [Boris Horvat / AFP] Le "Kalliste", bateau de la compagnie maritime La Méridionale, à quai, bloqué depuis le 1er juillet par les marins grévistes de la SNCM, à Marseille le 8 juillet 2014 [Boris Horvat / AFP]

Le Kalliste, bateau de la compagnie maritime La Méridionale bloqué par des marins de la SNCM depuis plus d'une semaine, était libre de ses mouvements jeudi matin, mais se trouvait encore à quai, a constaté un photographe de l'AFP.

Jointe par l'AFP, la direction de la Méridionale confirmait qu'elle avait repris possession du bateau et devait définir un "plan de rotation" pour le navire dans la matinée. Elle attendait toutefois le résultat des assemblées générales de la SNCM pour recommencer ses rotations sur Marseille.

Après le compromis obtenu mercredi soir entre syndicats et actionnaires de la compagnie maritime en difficulté au 16e jour du conflit, les marins de la SNCM avaient accepté, pour "détendre l'atmosphère" et sans attendre le résultats des assemblées générales de jeudi matin, de lever le blocus devant le bateau.

Le dénouement des discussions a ainsi permis de faire baisser la tension, qui était montée d'un cran en fin d'après- midi.

Le délégué syndical CGT Marins Frédéric Alpozzo affirmait en effet mercredi soir que les grévistes bloquant le navire avaient reçu un "ultimatum des forces de l'ordre", quelques heures après l'annonce, par le Premier ministre Manuel Valls, de "mesures" pour faire cesser le blocage de navires.

Plusieurs centaines de personnes avaient alors convergé vers le quai dans la soirée, dont des agents portuaires, qui menaçait d'un blocage du port si la force était employée.

Les assemblées générales des marins de la SNCM doivent se prononcer jeudi matin sur une reprise du travail à la suite du compromis conclu mercredi soir après trois jours de discussions. Il prévoit notamment d'écarter le redressement judiciaire de la compagnie pour une période de quatre mois.

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