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Six mois de prison avec sursis pour le Norvégien Vikernes

L'extrémiste norvégien Kristian Vikernes au Palais de Justice de Paris, le 3 juin 2014 [Thomas Samson / AFP/Archives] L'extrémiste norvégien Kristian Vikernes au Palais de Justice de Paris, le 3 juin 2014 [Thomas Samson / AFP/Archives]

L'extrémiste norvégien Kristian Vikernes a été condamné mardi à six mois de prison avec sursis et 8.000 euros d'amende pour des billets virulents contre les juifs et les musulmans publiés sur son blog en 2013.

 

Le tribunal correctionnel de Paris l'a déclaré coupable de provocation à la discrimination et apologie de crime de guerre. Le parquet avait requis contre lui une peine de quatre à six mois de prison avec sursis et une amende d'au moins 5.000 euros.

Ni Kristian Vikernes ni son avocat n'étaient présents au délibéré. Joint par l'AFP, Me Julien Freyssinet n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

A l'audience, Kristian Vikernes avait contesté être à l'origine de ces écrits, qu'il avait pourtant commentés lors de sa garde à vue. A la barre, il avait invoqué une mauvaise retranscription de ses propos à la police, car l'interprète était danois et non norvégien.

 

Billets publiés sur son blog

Surnommé "Varg" (loup en norvégien), Vikernes avait été interpellé le 16 juillet 2013 dans le cadre d'une enquête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avec son épouse française à leur domicile de Salon-la-Tour, en Corrèze, sur des soupçons de visées terroristes.

Il avait finalement été libéré après 48 heures de garde à vue et une enquête qui n'avait mis en évidence ni cible ni préparation de projet terroriste identifié; Il avait finalement été poursuivi uniquement pour les billets publiés sur son blog.

Le Norvégien s'était rendu célèbre dans son pays comme musicien de black metal, pour ses opinions d'extrême droite et le meurtre d'un rival artistique pour lequel il avait été condamné à 21 ans de prison, peine maximale en Norvège. Il était sorti après 16 ans de détention, avant de venir s'installer en France en 2010.

Il faisait, depuis plusieurs années, l'objet d'une surveillance et la section antiterroriste du parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire à la suite de l'acquisition d'armes, légale, par sa femme.

 

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