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Hollande veut une vice-présidence de Commission pour la France

François Hollande arrivant au siège de la Commission européenne à Bruxelles le 27 juin 2014 pour le sommet qui débouche sur la désignation d'un nouveau président de la Commission  [Thierry Charlier / AFP] François Hollande arrivant au siège de la Commission européenne à Bruxelles le 27 juin 2014 pour le sommet qui débouche sur la désignation d'un nouveau président de la Commission [Thierry Charlier / AFP]

La France souhaite obtenir une vice-présidence au sein de la future Commission européenne qui aura à sa tête le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a fait savoir vendredi le président François Hollande à Bruxelles.

 

"Nous voulons prendre une responsabilité importante dans la Commission", a affirmé M. Hollande à l'issue d'un sommet où M. Juncker a été désigné par les dirigeants européens pour présider l'exécutif européen.

Dans la prochaine Commission qui entrera en fonction à l'automne, la France veut "une organisation autour de grandes vices-présidences", a indiqué M. Hollande. "Je demanderai pour la France une vice-présidence", a-t-il ajouté, sans préciser s'il visait un secteur en particulier.

La question des noms pour les futurs commissaires n'a en attendant "pas été sur la table" vendredi. "Aucun pays n'a fait de demande particulière", a-t-il ajouté.

Mais cette question pourrait être abordée lors du prochain sommet européen le 16 juillet où les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE doivent s'entendre sur les postes de président du Conseil, de chef de la diplomatie et de président permanent de l'Eurogroupe.

L'ancien ministre français des Finances, Pierre Moscovici, a de bonnes chances d'être le prochain représentant de la France au sein de la Commission. Il vise un poste économique, mais pas forcément celui des Affaires économiques, chargé de surveiller si les Etats membres respectent les règles budgétaires. Ce poste serait particulièrement sensible pour la France qui est sous pression pour ramener son déficit public sous la barre des 3% du PIB l'an prochain.

 

 

 

 

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