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Intermittents : Valls annonce un geste, la CGT menace

Le Premier ministre a célébré le 70e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane. [Kenzo Tribouillard / AFP]

L'Etat va "financer" de manière transitoire le manque à gagner pour l'Unedic de la mesure la plus contestée par les intermittents du spectacle, le différé d'indemnisation qui ne s'appliquera donc pas au 1er juillet, a annoncé Manuel Valls jeudi. 

 

Cette mesure devrait coûter 90 millions d'euros en année pleine, a précisé le Premier ministre lors d'une conférence de presse à l'issue de la remise du rapport de Jean-Patrick Gille sur le dossier desintermittents.

La convention d'assurance-chômage, dont Manuel Valls a confirmé qu'elle serait agréée par l'Etat, instaure une nouveau différé d'indemnisation - ou délai de carence -, qui repousse la date à partir de laquelle les intermittents au chômage commencent à percevoir leurs allocations.

"L'Etat s'engagera dès le 1er juillet, il prendra lui-même en charge ce différé, c'est-à-dire qu'il le financera pour que Pôle Emploi n'ait pas à l'appliquer aux intermittents concernés", a déclaré le Premier ministre, parlant d'un geste "d'apaisement".

"En d'autres termes, les intermittents concernés ne verront pas de changement de leur situation par rapport à leur situation actuelle. L'effet du différé sera totalement neutralisé par cette intervention de l'Etat", a-t-il ajouté, précisant que cette mesure serait "transitoire". 

Ce ne sont que des "mesurettes", a jugé la CGT-Spectacle, qui annonce un "probable préavis de grève" pour le 1er juillet. "Il est probable que nous déposions un préavis de grève", "on verra quelle forme il prendra", car "l'épée de Damoclès est toujours là, c'est une manoeuvre pour passer l'été", a déclaré le secrétaire général Denis Gravouil lors d'un point de presse. 

 

 

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