La justice a ordonné le prélèvement ADN de 527 hommes majeurs et mineurs afin d'identifier l'auteur du viol d'une lycéenne commis au sein d'un établissement privé de La Rochelle (Charente-Maritime) en septembre dernier.
Le 30 septembre 2013, une élève de 16 ans était violée dans les toilettes de son établissement. Agressée par-derrière et dans l'obscurité, la victime n'a pu identifier son violeur.
Une plainte avait été rapidement déposée rappelle Sud Ouest et une trace d'ADN masculin retrouvée sur les vêtements de la victime. Mais la trace ne correspondait ni à des proches de la victime, et ne figurait pas non plus sur le fichier national automatisé des empreintes génétiques.
Ainsi, 31 enseignants, 475 élèves et 21 autres personnes identifiées comme ayant pu être dans l'établissement au moment des faits se verront prélever un échantillon d'ADN dès lundi par prélèvement buccal.
Les ADN analysés qui ne seront pas en rapport avec le crime seront détruits.